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Critique de Yanoune


Aux malheurs des dames... Ou le bouquin attrapé sur ma monstrueuse pile de livre à lire... et que en fait non...

je ne ferais pas de pitch, vu que je ne l'ai pas lu.
Tout du moins je peux dire, Paris, le 18eme arrondissement, le marché Saint Pierre et ses vendeurs de tissus ( c'est d'ailleurs pour cela que j'avais acheté le livre), et un kidnapping, où l'on se trouve dans la tête de la femme kidnappée... et pi..
Bin je sais pas... c'est d'ailleurs pour cela que je n'ai pas mis d'étoile ( pasque faut pas déconner !)

Ouvert, et refermé aussi sec... balancé même de mon lit.
Et avant d'avancer ma main pour en attraper un autre, j'ai un peu réfléchi à pourquoi, alors que je n'avais lu que quelque pages, j'ai eu cette réaction épidermique avec ce jetage de bouquin en bon et due forme...

Et en fait, je ne peux plus lire de livre, où la violence, la perversité, la douleur, sont mises en avant..

- Heu tu déconnes, tes histoires de fantasy où on s'éviscère toutes les trois pages, tes histoires de pirates de l'espace où on se tire dessus à coup de pistolet laser toutes les deux.. c'est pas de la violence ?
- Si mais c'est pas pareil...
- Explique là, parce que je comprends pas bien.
- Et bien c'est une violence de contexte, une violence qui s'inclue dans la trame narrative, je lis une histoire de pirates par exemple je sais bien qu'à un moment donné je vais me retrouver avec un coup d'estrapade ou de grande cale. C'est normal, c'est le contexte.
- Oui et je vois pas bien où tu veux en venir.
- Je veux en venir que maintenant, je ne supporte plus la violence pour la violence, que la violence n'est pas issue du contexte mais qu'elle est le contexte, qu'elle est le ressort narratif unique de l'histoire (le personnage principal de l'histoire pourrait-on dire). Ça, ça ne m'intéresse pas, plus. Je m'en fous. Donc les histoires où tu retrouve dans la tête de la kidnappée (en plus ses pensées je pense sont à côté de la plaque) et où donc les sévices vont suivre par le menu... amène un côté voyeur malsain (enfin je trouve), et je m'en fous total !
- Pourtant tu lis des polars. Des meurtres, des sévices, des kidnappings, de la violence y en a dedans.
- Oui bien sûr, mais je ne lis plus n'importe quel polar.. déjà si je vois sur une quatrième de couv, une histoire de gamin violé puis éventré/éviscéré/dépiauté/( mettre n'importe quel verbe monstrueux)... et bien je passe mon tour. La violence, l'horreur que je classe dans le sensationnalisme/voyeurisme ne m'intéresse pas. La violence fait vendre (du moins ce genre-là) et je ne rentre pas du tout dans le truc.

Ça ne m'intéresse pas !
Comme dirait une copine libraire sur certains genres, elle sait qu'il y a de bons livres dans ce genre-là, là n'est pas la question, seulement ça ne l'intéresse pas, c'est tout c'est comme ça. Et moi pareil pour ce genre de bouquin. La lecture est un plaisir, et je ne vois pas pourquoi je me forcerais à lire des livres qui 1) ne m'intéressent pas 2) ne vont rien m'apporter culturellement 3) vont me faire perdre mon temps, alors que je pourrais lire un livre qui lui m'apportera des trucs ( plaisir/savoir/intérêt).

Avant je pouvais lire grosso modo n'importe quoi... maintenant ce n'est plus possible. Je n'y arrive plus du tout. Je préfère des lectures qui élèvent (d'une façon ou d'une autre) et même dans le polar y en a qui élèvent, plutôt que celles qui tirent vers le bas (d'une façon ou d'une autre).
C'est comme ça, c'est pas grave au demeurant... mais c'est assez amusant de noter ce changement, sorte de bifurcation.... c'est ça aussi vieillir, du moins ça doit en faire partie.
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