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Critique de Fredo_4decouv


Très plaisante cette première enquête du commissaire Jeanne Debords. C'est toujours assez jubilatoire de tenter la lecture d'un livre dont on n'a jamais lu ou entendu d'avis et qui se révèle être un petit bijou du genre. Lalie Walker ne révolutionne pas le genre, l'histoire est classique avec un policier et son équipe aux trousses d'un tueur en série.
Là où l'auteur sort très vite son épingle du jeu, c'est d'abord via les pensées de ses personnages. Dans une scène avec de multiples personnages qui interagissent, elle va passer d'une pensée à l'autre. À la manière des dialogues d'une bande dessinée, nous allons passer d'une bulle de pensée à l'autre. Et cela donne un effet de style très intéressant puisque que l'on va alterner ce qui est dit et ce qui est pensé. Cela va permettre à Walker, par exemple, de nous montrer que les collègues de Debords ont tous un traumatisme dans leur passé qui fait écho actuellement à l'enquête. L'auteur en garde sous le coude pour les romans à venir mais cela rend très attachant ces personnages. Cela lui donne du caractère et du poids quand celui-ci parle avec un collègue d'une certaine manière et qu'ensuite, une pensée vient nous remettre en perspective la scène via une image mélancolique, traumatisante ou même une simple rêverie.
Ensuite, l'auteur présente deux héroïnes dans cette histoire selon moi. La commissaire bien sur qui sera le fil rouge de la série mais aussi une psychiatre, Laure Bellanger, qui découvre que le mensonge est le ciment de sa famille, un ciment qui va sérieusement commencer à se fissurer. En alternant les points de vues, Walker nous dresse le portrait de deux femmes fortes, travaillant dans un milieu d'hommes et dont la très forte personnalité leur permet d'affronter leurs patrons et de rivaliser de talents avec leur collègues.
Pour finir, Walker surprend en maltraitant son personnage principal et en n'hésitant pas une seconde à la mettre sur le banc de touche pendant quelques chapitres et ainsi mettre en avant l'équipe de Debords et l'enquête parallèle de la psychiatre sur sa famille.
Au final, je dois avouer que Miss Walker a un nouveau fan et que je vais me ruer sur les deux autres romans de la série qu'il me manque, et sur les deux ou trois autres romans indépendants qu'elle a aussi écrits !
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