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EAN : 9782070306916
416 pages
Gallimard (21/04/2005)
3.61/5   14 notes
Résumé :

Un serial killer obsédé par les filles aux yeux verts et qui tue rituellement avant d'épiler les corps et de tracer sur les reins la même mystérieuse croix blanche. Des jumeaux au comportement psychotique soudés par un secret que personne n'a percé. Une famille où le non-dit pèse et ravage les faibles. Des hommes qui rôdent la nuit en rollers dans une ville balayée par les vents... La vie de Laure r&#... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Très plaisante cette première enquête du commissaire Jeanne Debords. C'est toujours assez jubilatoire de tenter la lecture d'un livre dont on n'a jamais lu ou entendu d'avis et qui se révèle être un petit bijou du genre. Lalie Walker ne révolutionne pas le genre, l'histoire est classique avec un policier et son équipe aux trousses d'un tueur en série.
Là où l'auteur sort très vite son épingle du jeu, c'est d'abord via les pensées de ses personnages. Dans une scène avec de multiples personnages qui interagissent, elle va passer d'une pensée à l'autre. À la manière des dialogues d'une bande dessinée, nous allons passer d'une bulle de pensée à l'autre. Et cela donne un effet de style très intéressant puisque que l'on va alterner ce qui est dit et ce qui est pensé. Cela va permettre à Walker, par exemple, de nous montrer que les collègues de Debords ont tous un traumatisme dans leur passé qui fait écho actuellement à l'enquête. L'auteur en garde sous le coude pour les romans à venir mais cela rend très attachant ces personnages. Cela lui donne du caractère et du poids quand celui-ci parle avec un collègue d'une certaine manière et qu'ensuite, une pensée vient nous remettre en perspective la scène via une image mélancolique, traumatisante ou même une simple rêverie.
Ensuite, l'auteur présente deux héroïnes dans cette histoire selon moi. La commissaire bien sur qui sera le fil rouge de la série mais aussi une psychiatre, Laure Bellanger, qui découvre que le mensonge est le ciment de sa famille, un ciment qui va sérieusement commencer à se fissurer. En alternant les points de vues, Walker nous dresse le portrait de deux femmes fortes, travaillant dans un milieu d'hommes et dont la très forte personnalité leur permet d'affronter leurs patrons et de rivaliser de talents avec leur collègues.
Pour finir, Walker surprend en maltraitant son personnage principal et en n'hésitant pas une seconde à la mettre sur le banc de touche pendant quelques chapitres et ainsi mettre en avant l'équipe de Debords et l'enquête parallèle de la psychiatre sur sa famille.
Au final, je dois avouer que Miss Walker a un nouveau fan et que je vais me ruer sur les deux autres romans de la série qu'il me manque, et sur les deux ou trois autres romans indépendants qu'elle a aussi écrits !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le temps était à la tempête.
Depuis plusieurs mois, il alternait entre sécheresse et tempête de vent glacial. Les gens ne parlaient plus de lui de façon anodine. Ils étaient préoccupés par les dérèglements climatiques qui, d’un bout à l’autre de la planète, mettaient en péril leur vie et, à moindre échelle, leur humeur.
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Il fallait toujours qu’elle ait le dernier mot ! Il se méprisait d’être aussi faible avec elle. Il l’aimait et il était prêt à tout pour la garder. C’était aussi simple, et aussi compliqué que ça. Quand elle était là, il se découvrait maladroit, idiot même. Quand elle était absente, il ne pensait qu’à elle. Ne rêvait que d’elle. Pour une fois qu’il tenait vraiment à une femme ! Il avait parfaitement conscience que son besoin d’elle et sa jalousie ne lui ramèneraient pas Laure. Mais elle était si jolie. Et elle avait un grain de peau… À se damner.
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Depuis longtemps son père accumulait les maîtresses. Il aimait les femmes et ne s’en privait pas plus qu’il ne s’en cachait. Laure l’avait déjà croisé au bras d’une blonde ou d’une rousse. Sulfureuse ou plantureuse. Des femmes qui affichaient leur féminité avec un naturel déconcertant. Sa femme était la seule “brune” que Laure lui connaissait. Un regard à sa mère suffit à lui faire admettre qu’il aurait eu tort de se gêner. Comment pouvait-on à ce point transpirer la sécheresse, la dureté et le dédain ?
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Ces derniers temps, les morts liées à des problèmes respiratoires étaient de plus en plus fréquentes. Au point que les campagnes anti-tabac des années quatre-vingt-dix avaient disparues du paysage quotidien. Ça ne rimait à rien de menacer la population d’un cancer aux poumons, alors qu’il suffisait de vivre quelques mois dans une ville pour succomber à des difficultés respiratoires.
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Il savait que l’effet des calmants ne durerait pas, qu’il allait recommencer à tuer. Pour se venger de ces incapables. Mais il y avait plus urgent : s’occuper de cette femme dont tout le monde vantait l’intelligence et l’efficacité.
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