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Critique de BenCoBain


Je ne vous dirai pas que l'on n'éprouve de lassitude à aucun moment à la lecture de ce pavé. C'est une lecture parfois exigeante, souvent labyrinthique, et qui nécessite dans tous les cas un minimum d'investissement. Certaines notes de bas de pages trainent parfois en longueur, bien qu'elles contribuent grandement à la richesse de l'univers créé par David Foster Wallace. Et je dois bien avouer que la fin m'a laissé un goût amer les 5 premières minutes. le temps que je comprenne que tout simplement la mascarade décrite : l'école de tennis, le centre d'addictologie, les assassins en fauteuil roulant, bref tout ce foutoir n'a pas de fin. Les anti-héros sont laissés seuls avec leurs addictions et leur bêtise. Rien ne les sauvera, l'histoire continuera encore et encore, elle n'aura pas de fin. Et c'est alors que vient la vraie amertume, celle que DFW aura probablement voulu porter. Car derrière l'humour acerbe des mille-quatre-cents-je-ne-sais-plus-exactement-combien-de-pages se cache une réelle désillusion face à l'ère du divertissement, de la bêtise à grande échelle et de l'illusion.
Quant au style, ma foi, c'est une véritable leçon d'écriture : l'auteur joue avec tous les registres avec une facilité déconcertante. Cela m'a d'ailleurs été confirmé à la lecture du roi pâle, roman malheureusement inachevé, où David Foster Wallace arrive à rendre le système fiscal américain intéressant…
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