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Critique de MartineBlond


CHRONIQUE D'UNE LECTURE
Page 50.
Je me fixe cet objectif pour réfléchir à la question de poursuivre la lecture ou pas. Troublée par l'écriture de D.F. Wallace, je pencherais bien pour l'arrêt.

Page 150.
Revenons aux prémices. L'idée de lire « L'Infinie Comédie » avait fait son chemin suite à la vision de «En ce moment sur Babelio : nos lectures de l'été» (YouTube, 7 juillet 2020), plus précisément le conseil de Guillaume. J'ai pu emprunter la traduction française, ainsi que l'original qui étaient tous deux disponibles à la bibliothèque du Phare. Premières pages à la fin juillet, j'avançais doucement mais étais arrivée à un palier de motivation, je continue ou pas ?
Je me suis alors nourrie des critiques des Babelionautes, surtout celles de "pasiondelalectura", 'Luniver" et "pleasantf" qui m'ont redonné du courage.
Dommage que l'avant-propos de 2006 de Dave Eggers (voir ses 22 livres recensés sur Babelio, je n'ai encore rien lu de lui) ne figure pas dans la traduction car c'est un argumentaire bien ficelé sur l'intérêt de lire cet ouvrage. En voici un extrait (traduit à l'aide de DeepL):
« Lorsque vous quittez ces pages après ce mois de lecture, vous êtes une meilleure personne. C'est fou, mais aussi difficile à nier. Votre cerveau est plus fort parce qu'il a été soumis à un mois d'entraînement et, plus important encore, votre coeur est plus robuste, car il n'y a guère de récit plus émouvant du désespoir, de la dépression, de la dépendance, de la stase générationnelle et du désir ou de l'obsession des attentes humaines, des possibilités artistiques et sportives et intellectuelles. Les thèmes sont vastes, les émotions (même si elles sont protégées) sont très réelles, et l'effet cumulatif du livre est, on pourrait dire, sismique. »
Sursaut d'orgueil peut-être, je me suis remise à la lecture, comme si un déclic s'était produit aux environs de la page 135.

Page 211.
Absolument réjouissant, de la page 202 à 211 : un petit essai très visionnaire sur l'utilisation de l'image au téléphone.

Page 311.
« Chronologie de l'ère sponsorisée » qui peut nous aider à nous retrouver chronologiquement dans ce labyrinthe.

Page 590.
Passage, entre les pages 583 et 597, sur les idéaux fondamentaux des américains, et le caractère sacré des choix individuels.

Page 1328.
Une dernière page qui nous renvoie chronologiquement au début du livre. La boucle est bouclée ? Par cette dernière entourloupe, l'auteur aurait-il voulu nous signifier un éternel recommencement ? Un cycle infernal auquel personne ne peut échapper ?

Eblouie par la maîtrise de l'auteur qui jamais ne se perd dans son récit, il me fut pourtant difficile d'échapper à la nausée qu'il fait éclore à chaque page.

Complètement à l'unisson des impressions de Luniver, je ne mets toutefois que quatre étoiles, car le plaisir de lecture est variable, parfois inexistant. Il m'a fallu beaucoup d'efforts pour y arriver. A chacun d'apprécier, en y réservant un mois de sa vie, par petites touches.
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