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Critique de JML38
J'ai lu ce roman avec en tête Clint Eastwood en Robert Kincaid et Meryl Streep en Francesca Johnson. C'est inévitable quand on a vu le sublime film, et l'appréhension d'être déçu est forcément présente.
Pour ceux qui n'auraient aucune idée de l'histoire, elle se résume en quelques lignes. Francesca est une femme d'origine italienne qui a considéré comme une grande chance de pouvoir suivre après la Deuxième Guerre mondiale un soldat américain dans son Iowa natale. Elle est la mère d'un garçon de 17 ans et d'une fille de 16. Alors qu'elle se trouve seule pour la semaine, arrive un photographe du National Geographic qui cherche le pont couvert qui lui manque pour boucler son reportage sur ces ouvrages typiques du comté de Madison. Avec Robert c'est le romantisme, la douce folie, et tout ce dont Francesca a été privée pour se sentir femme qui fait irruption.
J'ai retrouvé avec un plaisir très ému les scènes du film qui ont fait la fortune des marchands de kleenex. Mais avec une grande concision – le film est long et le roman très court -, l'auteur ayant opté pour la force d'un style minimaliste plutôt que celle d'un lyrisme exacerbé. Mais tout y est, avec une mention spéciale pour les passages où Francesca se plonge dans les souvenirs des jours intenses qui ont bouleversé son existence et celle de Robert, ainsi que pour une lettre à ses enfants, une merveille d'émotion pure.
Je ne peux que conseiller de lire ce roman et de voir le film. Je ne saurais en revanche vous conseiller dans quel ordre.
Pour ceux qui n'auraient aucune idée de l'histoire, elle se résume en quelques lignes. Francesca est une femme d'origine italienne qui a considéré comme une grande chance de pouvoir suivre après la Deuxième Guerre mondiale un soldat américain dans son Iowa natale. Elle est la mère d'un garçon de 17 ans et d'une fille de 16. Alors qu'elle se trouve seule pour la semaine, arrive un photographe du National Geographic qui cherche le pont couvert qui lui manque pour boucler son reportage sur ces ouvrages typiques du comté de Madison. Avec Robert c'est le romantisme, la douce folie, et tout ce dont Francesca a été privée pour se sentir femme qui fait irruption.
J'ai retrouvé avec un plaisir très ému les scènes du film qui ont fait la fortune des marchands de kleenex. Mais avec une grande concision – le film est long et le roman très court -, l'auteur ayant opté pour la force d'un style minimaliste plutôt que celle d'un lyrisme exacerbé. Mais tout y est, avec une mention spéciale pour les passages où Francesca se plonge dans les souvenirs des jours intenses qui ont bouleversé son existence et celle de Robert, ainsi que pour une lettre à ses enfants, une merveille d'émotion pure.
Je ne peux que conseiller de lire ce roman et de voir le film. Je ne saurais en revanche vous conseiller dans quel ordre.
