La trame de ce récit s'annonçait pleine d'intérêt : la virulence de l'extrême droite allemande et le chagrin d'un inconsolable veuf, Alain Liebermann, qui a perdu sa compagne, Léa, après douze années de pur bonheur.
Ajoutons à cela des passages intéressants sur la vie d'une famille juive allemande à Berlin plusieurs décennies après l'Holocauste, notamment avec l'attachante nonagénaire Hélène.
Hélas...hélas, ces excellents ingrédients donnent lieu à un roman d'une platitude infinie, d'un manque totale de vitalité. Il n'y a ni rigueur ni vigueur dans l'enquête, le récit s'empêtre dans les états d'âme du commissaire Alain Libermann. Ses adjoints n'ont aucun relief.
Quant à la fin, elle est tirée par les cheveux.
Juste une étoile pour l'idée de départ.
Dommage...
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