Suivant le conseil d'une amie romantique et nostalgique de ses promenades suisses, je me suis plongée dans la lecture de
Robert Walser, poète et chroniqueur à qui rien n'échappe tandis qu'il effectue ses quotidiennes promenades dans le monde urbain germanique...
Ses anecdotes et son style m'ont rappelé Zweig, avec une précision un peu moindre dans la description, que Walser rattrape en faisant de scénettes banales de la vie courante de petits paragraphes poétiques que l'on ne peut s'empêcher de lire en souriant, surtout lorsqu'il brosse le portrait des villes suisses-alémaniques et allemandes avec un je-ne-sais-quoi de moqueur et d'aimant.
Une fois refermé, on se mettrait presque à courir les rues, priant pour qu'il neige, et pour que nous soit donné la chance de grimper dans un tramway bondé!
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