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Golnaz Houchidar (Traducteur)
EAN : 9782757800676
142 pages
Points (01/09/2006)
3.87/5   75 notes
Résumé :
Un voyage en tramway, une escapade à la campagne, un hall de gare ou une rêverie dans les rues de Berlin : Robert Walser, flâneur d'exception, nous emmène dans un univers poétique et nostalgique, à la lisière du merveilleux. Chacun de ces textes, parus en feuilletons entre 1899 et 1920, possède une grâce particulière, dévoilant la profondeur des choses qui se cachent "à la surface".
"Avec une sorte de félicité, je me mêlais à la cohue pleine de charme, et cet... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Que c'est bon, ce paisible Retour dans la neige avec Robert Walser !

J'ai découvert cet immense écrivain de langue allemande avec le commis, et j'ai eu envie de revenir vers lui à l'occasion du mois allemand organisé tous les ans par Patrice et Eva du blog Et si on bouquinait un peu et par Fabienne du blog Livr'Escapades. J'étais intrigué par cet écrivain dont l'oeuvre principale, à côté des somptueux romans, est constituée de plus de mille cinq cents petites proses, publiées entre 1899 et 1920 dans des revues et des journaux, ou sous forme de recueils.

Voici un nouveau genre littéraire, peu commun pour moi… La petite prose, la prose brève. Où commencent les poèmes en prose, où décide-t-on qu'il s'agit de nouvelles ? Peut-être dans les conventions et les appréciations de chacun...

J'ai choisi de mettre en avant deux textes donnant une idée de l'écriture de cet auteur, reconnu aujourd'hui comme un des plus grands écrivains du XXème siècle. Tout part ici, le plus souvent, de déambulations en ville et à la campagne, d'où découle tout naturellement une riche introspection. Il me semble compliqué d'écrire et de rendre passionnantes des scènes banales du quotidien. Mais voilà, Robert Walser sait parfaitement utiliser son écriture aérienne, développant poétiquement telle description, jugeant avec bienveillance ses semblables, apostrophant le lecteur, et cousant en points virgules l'ensemble dans des phrases longues, riches et mélodieuses.

Madame Scheer : le narrateur loge chez une riche veuve. Très riche et très seule, très laide aussi avec des soucis accumulés sur toute une vie. Il se prend d'amitié pour elle. Désoeuvré, il lui rend des services en échange de la gratuité du logement. Madame Scheer a su utiliser ses capacités à faire fructifier ses affaires, mais est totalement passée à côté de sa vie et l'âge ne lui permet plus d'avoir une nouvelle chance. Les pleurs de sa logeuse, qu'il perçoit de l'autre côté de la cloison le touchent. Conversant avec elle, il finit par lui trouver une beauté singulière, même s'il a hâte de rejoindre son lointain pays. C'est le plus long texte, une nouvelle de vingt-trois pages, certainement en lien avec le moment où il quitte la vie berlinoise en 1913 pour regagner sa ville natale de Bienne en Suisse.

La rue : de nombreux textes ont la ville pour cadre dans ce recueil. Nul autre n'a son pareil pour capter l'ambiance d'une rue de grande ville, l'omnibus à chevaux et son contrôleur, un voyage en tramway par temps pluvieux, la foule observant un incendie, une promenade vers le lac, une escapade à la campagne. La rue est un texte d'à peine quatre pages, d'autres ont une à deux pages seulement, série de miniatures comportant bon nombre de réflexions personnelles, sur la vie en général et le comportement de ses concitoyens. Cela m'a évoqué Les rêveries du promeneur solitaire de Jean-Jacques Rousseau.

L'auteur est tour à tour philosophe et poète :
« En passant les yeux d'une femme me dirent : Viens avec moi. Fuis ce tourbillon, abandonne ce foisonnement, reste auprès de celle qui te rendra fort. Si tu m'es fidèle, tu seras riche. Dans le tumulte, tu es pauvre. »
Je pense à ce moment là au poème de Baudelaire intitulé A une passante. Quel contraste ! Tout est possible avec Robert Walser – cette aptitude à s'émerveiller enchante la lecture. Alors que Baudelaire se blesse de regrets « Ne te verrai-je que dans l'éternité ? », lui écrit de son écriture douce et chaude : « Ah, qu'il est joli, qu'il est joli de vivre. » L'ombre et la lumière, secret d'une beauté douce dans un cas, menaçante dans l'autre !

Ce petit livre me confirme que Robert Walser a sa place parmi les classiques. Et vous, avez-vous ressenti cette agréable impression de beaucoup mieux réfléchir au cours de promenades solitaires, au milieu des passants ou dans les campagnes ?
Lien : https://clesbibliofeel.blog/..
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Robert WALSER est une clé : la "petite clé magique" qui nous manque. Je veux dire par là que les textes de l'étrange Robert Walser sont une clé vraiment personnelle pour nous (Cf. la belle critique de dahu qui fait référence à cette "clé") car ils nous donnent accès immédiatement à une de ces "pastilles d'espace-temps" (qui peut être, d'ailleurs, un de nos objectifs principaux d'écriture et de lecture).

"Pastilles", oui... "bulles d'espace-temps" qui dérivent, si précises et tellement prégnantes que "l'on peut y être heureux" (citation d'un des courriers de Franz KAFKA à Max BROD)... Il suffirait de se réfugier à l'intérieur, mais à condition de savoir ralentir, "ici et maintenant". Ralentir son regard en particulier (sorte d'attention flottante - comme une feuille de nénuphar - que depuis Sigmund FREUD, les analystes et psychothérapeutes utilisent) : un simple rayon de soleil, une "belle passante" dans la foule du tramway (Cf. "Les belles passantes" d'Antoine POL chantées par Georges BRASSENS), un reflet d'or sur les eaux sombres du Lac...

Déjà plus de la moitié des "récits" de ce passionnant recueil : récits - ou "petites proses" - parus dans divers journaux de de Berlin et Zurich, entre 1899 et 1920... "Moments" souvent très brefs, denses, fluides, merveilleux... La langue chante, comme dans "Geschwister Tanner" (Les enfants Tanner), "Der Gehülfe" (Le Commis), "Jacob von Gunten. Ein Tagebuch."(L'Institut Benjamenta).

C'est au fond tout "L'Amour du Monde" : celui qu'a chanté - en 1925 dans l'un de ses 22 "romans-poèmes" - son compatriote francophone C.F. RAMUZ, né la même année (1878), si je me souviens bien...

"Où sous chaque seconde une éternité danse... " ("L'adolescence", chanson mythique d' Henri TACHAN, 1975)

"En tramway" et "L'incendie" (1908 : l'année de parution du monumental "Commis" !) ou "Promenade du soir" (1915), en particulier, sont de purs moments de bonheur pour le narrateur et ses lecteurs : quel écrivain contemporain peut se vanter d'en procurer de pareils, ou seulement la moitié de cette sorte de bonheur-là ?

"Madame Scheer" (1915) est un exceptionnel et long "Moment" d'empathie "simenonienne" (Cf. le personnage central de "La fenêtre des Rouet") : sa logeuse-hébergeuse-amie, solitaire et généreuse, "vit et meurt"...

On y regrettera simplement la maladresse (Peut-être un texte "de complaisance", qui sait... ) de la longue nouvelle "La petite Berlinoise" (1909) : fallait-il la retenir ? (*)

Mais je vous renvoie aux excellents textes ci-dessous de nos ami/e/s dahu, Moan et laurentgui... où vous découvrirez beaucoup de ces très belles intuitions de lecture, élégamment exprimées...

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(*) et pour cette édition de poche (Les puristes pourront donc revenir à la belle édition originale suisse "ZOE", bien plus onéreuse donc, ... ou gratter névrotiquement la couverture de l'édition de poche "Points Seuils" !), en page I de COUVERTURE la présence du sophisme de Philippe Delerm - on compte peut-être sur son effet "vu à la TV" ? - imprimée directement par l'éditeur sous le nom de WALSER : d'ailleurs, totale imbécilité que cette perception de Robert WALSER en "faux naïf"... car bien sûr, depuis la lecture de son chef d'oeuvre "Le Commis" ou du vertigineux "Les enfants Tanner", nous savons que R.W. est un VRAI écrivain... unique, suffisamment "intelligent" pour ne pas jouer le "faux naïf", observateur et lucide : celui qui pratique un ART littéraire (d'où cette deuxième imbécillité imprimée en couverture, que cette référence aux "Grands écrivains". Il y aurait donc les "grands écrivains" (Il y a un diplôme à passer ?) et, avouons-le enfin... la masse un peu trop floue, indécise, de la légion serrée des "autres" (Précisez, Philippe Delerm, svp... : petits-écrivains, moyens-écrivains, non-écrivains ? para-écrivains ? écriveurs ? écrivants ? Dégustateurs de premières gorgées de bière ?). Mais la faute de goût revient à l'éditeur... Pourvu qu'ils n'en fassent pas une mode ("WALSER recommandé par Ph. Delerm" , "LOVECRAFT recommandé par M. Houellebecq", ou Dieu sait quoi...) pour essayer de "mieux vendre" leurs bouquins ! Pour ma part, pas besoin des avis imprimés de Tartempion en couverture du livre d'un autre pour lire Robert WALSER... Paraphrasons à nouveau l'ami Coluche : "On n'est pas QUE des gros-blaireaux !!! " (Nom de nom !) :-D
Lien : http://fleuvlitterature.cana..
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Retour dans la neige est un recueil de 25 petites proses, parues dans la presse germanophone au début du XXème siècle. Robert Walser a écrit, au total, plus de 1500 textes courts de quelques pages, pour la plupart autobiographiques.
Il nous invite, comme il le faisait dans La promenade, à une déambulation dans les villes et à la campagne, où il croise souvent des personnages croqués de manière facétieuse. Il passe l'essentiel de son temps à marcher et observe minutieusement les paysages, les maisons et leurs habitants.
Il se dégage de ces écrits une impression de calme, de douceur, de sérénité. Enveloppés dans une ambiance ouatée, nébuleuse, nous ne sommes jamais dans l'action, mais plutôt dans la contemplation, une contemplation qui prend appui sur les petites choses et évènements de la vie quotidienne.
Véritables pépites, certaines de ces proses, surtout celles qui ont trait à des escapades dans la montagne enneigée, sont de purs moments de poésie. L'écrivain semble, à ces moments-là, traversé par une joie et un ravissement qui ont des accents métaphysiques. Tout l'émerveille, les éléments naturels, les voyages en tramway, les rencontres inopinées.
Robert Walser est un passant qui bouge sans cesse et reste un peu extérieur, à la marge des exigences de la vie en société, adoptant facilement, avec humilité, une position de repli, de retrait, peu enclin à s'engager. En se livrant à un travail intérieur, il parvient à retirer le meilleur de l'ensemble de ses expériences.
Fascinant personnage, remarqué par les plus grands en son temps, parmi lesquels Kafka, Hesse et Zweig, Walser a passé plus de vingt ans, à la fin de sa vie, en hôpital psychiatrique, et a trouvé la mort lors d'une promenade dans la neige. Il l'avait prédit dans certaines des proses réunies ici.
J'ai hâte de relire ses romans, Les enfants Tanner et L'institut Benjamenta, qui m'avaient fait entrer avec enthousiasme dans son oeuvre.

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Dans ce livre, 25 textes en prose. Walser décrit avec un optimisme incroyable la vie autour de lui: une rue de la grande ville, une promenade en tramway, un incendie, la propriétaire de la maison où il a vécu un peu plus d'une année, ses promenades au bord du lac ou dans la neige...

La lecture de ces textes donne l'impression de suivre quelqu'un qui ne regarde que le bon côté des gens, de la vie.

Robert Walser est un écrivain suisse né en 1878 , reconnu de son vivant par Kafka, Hesse, Sweig... Il passe la fin de sa vie dans un hôpital psychiatrique et meurt le jour de Noël 1956 au cours d'une promenade dans la neige.
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C'est un peu comme la saudade qu'on prétend impossible à traduire en mots autres que portugais: l'ambiguité du sentiment chez Walser semble, elle aussi impossible à traduire en d'autres termes que dans la langue - si belle - de l'auteur.
C'est un peu comme si tout cela suivait une ligne de crête dangereuse vers la joie absolue, mais que le péril ne s'était jamais aussi bien tapis dans les mots de la tranquillité, à tel point qu'on désire relire ces phrases pour tenter de percer d'où sourd cette inquiétude. Et on se surprend à penser que cette béatitude est tout simplement trop dense pour être vraie et ne pas relever du rêve ou du merveilleux.
Une des proses, "Petite escapade " se termine ainsi : " Pensif, presque heureux, je rentrai chez moi". J'y trouve une clef personnelle, un symbole, de lecture et sentiments, à savoir que ce "presque " sera toujours, que nous ne serons à jamais au mieux qu'à quelques pas de l'idéal, mais que nous ne franchirons jamais ces pas, car la perfection décrite au premier plan par Walser ne peut pas exister - et devient d'autant plus douloureuse et complexe à appréhender.
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Même dans une grande ville, tard dans la nuit, les rues sont à peu près tranquilles. Ce qu'on voit et ce qu'on entend sont des visages et des bruits auxquels nos yeux comme nos oreilles se sont habitués depuis fort longtemps. Les bruits inhabituels ne sont pas des bruits. Les gens sont chez eux, bien à l'aise autour de la table familiale, ou au bistrot buvant une bière et parlant politique, ou au concert, recueillis, écoutant de la musiqiue, ou au théâtre suivant les événements captivants qui ont lieu sur la scène brillamment éclairée, ou ils sont là, à deux, à trois ou à sept, à un coin de rue mélancolique, parlant de choses profondes, ou allant dans une direction quelconque, sans but peut-être. " Hep, taxi ! ", lance un autre, et quelque part peut-être, un poète est terré dans sa chambre solitaire, des ivrognes déambulent d'un troquet à l'autre en braillant et agaçant les passants, un cheval de calèche tombe, une femme perd connaissance, la police, toujours prête à agir et rétablir l'ordre, s'empare d'un polisson, et tout à coup, une voix crie : "Au feu !" Tout près, semble-t-il, il y a un incendie. On était là, indécis et tournant en rond, on allait accuser l'heure de son insignifiance, on commençait à geler et maintenant, soudain, on se trouve devant quelque chose d'inattendu, de brûlant. (...)

(Robert WALSER, "L'incendie" - paru le 17 avril 1908 dans le "Berliner Tagblatt", Berlin - in "Retour dans la neige", récits - traduit de l'allemand par Golnaz Houchidar, pour les éditions ZOE, 1999)
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Mais laissons-la parler elle-même dans son exubérance coutumière : c'est un vaste silence blanc, lui-même bordé d'un léger silence vert ; c'est le lac et la forêt alentour ; c'est le ciel, un ciel bleu transparent, à demi couvert ; c'est de l'eau, de l'eau si semblable au ciel qu'elle ne peut être que le ciel, et le ciel de l'eau bleue ; c'est un doux silence bleu et chaud et c'est le matin ; un beau, un beau matin. Je ne trouve pas de mots et pourtant il me semble que j'emploie déjà trop de mots. Je ne sais pas de quoi parler, car tout est si beau, se trouve là seulement pour la beauté. Le soleil embrase le ciel jusqu'au lac qui devient à son tour soleil dans lequel les ombres somnolentes de la vie alentour se bercent doucement.
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« Comme toute obscurité se dissipe dès que des voix claires s'élèvent de coeurs que l'impureté et la lassitude n'ont pas encore fermés ». J'étais heureux de les regarder tranquillement dans les yeux ; c'était pour moi à la fois délicieux et merveilleusement simple. Car se donner à entendre qu'on éprouve de la joie fait partie de ce que la vie à de plus beau à nous offrir.
     
     
''Un dimanche à la campagne" (paru le 24 décembre 1920 dans la "Neue Zürcher Zeitung"), in "Retour dans la neige", traduit de l'allemand par Golnaz Houchidar, pour les éditions Zoé / Points, 1999 (pp. 107-108).
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Le romantisme ? Je crois ne pas me tromper en considérant comme romantique ce qui ne vit plus qu'à moitié. Ce qui est abîmé, décrépi, malade, un très vieux mur d'enceinte par exemple. Ce qui ne sert à rien, ce qui est beau d'une manière mystérieuse, voilà ce qui est romantique. J'aime rêver à ce genre de choses, et à mon sens, il suffit d'y rêver. En fait, la chose la plus romantique qui soit c'est le cœur, et tout être capable de sentiments porte en lui des villes anciennes entourées de très vieilles murailles.

(Extrait de "La petite berlinoise")
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La paix et la liberté ne peuvent exister parmi nous que si chacun laisse chacun vivre libre et en paix.
La paix et la liberté doivent d'abord être en chacun de nous avant de pouvoir exister.
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Thilo Krause est né à Dresde, en ex-Allemagne de l'Est, en 1977. Il est l'auteur de trois recueils de poèmes, tous primés. Presque étranger pourtant est son premier roman, lauréat du prix Robert Walser. Thilo Krause a l'art de traduire physiquement les émotions avec une précision et des images à couper le souffle.
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