Robert Walser était ami avec
Stefan Sweig. Leurs écritures d'ailleurs se ressemblent beaucoup: une langue élégante, comme une peinture baroque. Il s'agit ici de petits billets écrits pour des journaux Berlinois sur le train, le bus, la neige, la lune, le soir qui tombe, une promenade au bord du lac, les mots que l'on échange dans la rue etc.... Tout semble harmonieux pour peu qu'on le veuille. Mais il ne faut pas oublier que tous les frères de l'auteur se sont suicidés et que lui-même a fini sa vie en asile. Voir la beauté des choses ou du moment demande bien plus d'effort que ce que ces textes le supposent.
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