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Critique de Hamisoitil


Les jours de ton absence de Rosie Walsh est un roman d’amour mêlé à du suspense qui aurait pu être le roman époustouflant, de l’été, à lire sur la plage. Seulement, tous les ingrédients étaient réunis, mais trop confus, trop ambigus, trop fouillis à mon sens, en tout cas pour le début jusqu’à la moitié du livre.

Tout d’abord, l’histoire en elle-même est très jolie et pourrait faire rêver toutes les femmes en mal d’amour, les romantiques, quoi ! C’est une rencontre entre Sarah et Eddie, la trentaine, voire un peu plus, en Angleterre. C’est l’amour fou, le bonheur, ils sont inséparables pendant sept jours. Tout se passe à merveille. Ils tombent amoureux. Eddy doit repartir pour un voyage, mais lui promet de s’écrire et de se revoir à son retour. Oui, Sarah est persuadée qu’ils se reverront et qu’ils pourront vieillir ensemble. Un texto, deux textos, un message... toujours rien en retour. Eddy ne répond pas, ne donne pas de ses nouvelles. Voilà que la belle s’impatiente un peu, beaucoup, angoisse, panique. Où est-il ? Que fait-il ? Pourquoi ne répond-il pas ? Sarah nous emmène dans ses attentes et finalement, nous aussi, on se pose les mêmes questions.

La première partie du livre, j’ai trouvé que c’était trop éparpillé. Je n’avais absolument rien compris à part que ouais, elle attendait des nouvelles de cet homme. Il y a des personnages qui sont là, mais on n’en sait pas plus. Donc faut patienter encore un peu.

Puis vient le milieu du livre où, là, l’ennui commence à s’installer, car ça tourne en rond. En clair, ça manque cruellement de saveur. L’héroïne entre dans une sorte de mélancolie, de rêve éveillé, du prince charmant sur son cheval blanc (Eddy), elle en fait carrément une fixation au lieu d’avancer, au point de faire sa propre enquête, réseaux sociaux, et j’en passe, pour savoir ce qu’il lui était arrivé. Là, c’était le pompon sur la Garonne. Ce n’était absolu pas crédible à moins d’être cinglée. Franchement, au bout de sept jours être accro comme ça, pincez-moi. Alors, oui, je comprends tout à fait le coup de foudre, le fait de ressentir au plus profond de soi-même que l’autre soit le bon et gnangnangnan... mais faut pas pousser quand même. Plusieurs fois mes yeux se sont levés au ciel. Mais voilà qu’un élément perturbateur arrive à mettre un peu de piment dans l’histoire et à changer la donne. Ouf ! Il était temps !

La troisième partie devient de plus en plus intéressante avec une intrigue qui, enfin, captive, tient la route et empêche de faire autre chose. IMPOSSIBLE DE LÂCHER LE ROMAN. Les pages se tournent à vitesse folle. Je veux savoir, je prie, j’angoisse, j’espère. Mon cœur de nana se place en avant et dit rohlala ! Je me suis même demandé, mais pourquoi l’auteur avait mis tout ce temps pour enfin réagir, nous mettre quelque chose de sérieux sous la dent.
J’arrive à la dernière page et finalement, je me rends compte que l’histoire n’était pas si mièvre que ça, juste un peu trop long à démarrer, à mettre en place et que le meilleur était véritablement à la toute fin.

Si je recommande ? Oui, parce que l’histoire est mignonne au début mais touche sincèrement le cœur dans les 150 dernières pages. Il y a également des sujets très forts, dont la maladie psychiatrique, les secrets, le deuil, les regrets et l’amitié très forte. Alors, oui, je recommande même si ce n’est réellement pas un coup de cœur.
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