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Critique de marina53


Une famille émigrée bien intégrée en Angleterre. Une famille d'apparence sympathique... Ebuka et Yetunde Songoli sont les heureux parents de deux garçons, Olubayo et Abiola. Mais derrière ce voile se cache Muna, une jeune fille âgée de 14 ans. Personne dans leur entourage ou voisinage ne connaît l'existence de cette gamine puisque Muna, que le couple a soi-disant adoptée, est en fait leur esclave. Enfermée dans l'obscurité de la cave, mal-nourrie et abonnée aux tâches les plus ingrates. Son existence va soudainement basculer lorsque Abiola disparaît. Lorsque la police, chargée de l'enquête, notamment l'inspectrice Jordan, arrive sur les lieux du drame, la famille n'a d'autre choix que de faire passer Muna pour leur fille, pensant ne rien craindre de cette jeune adolescente qui, à leurs yeux, ne parle ni ne comprend l'anglais. Cette dernière va alors profiter de cette situation pour se venger...


C'est dans la cave que vit Muna. Une esclave moderne qui, faute d'aller à l'école comme tout enfant de son âge et de s'amuser avec ses copines, s'occupe du ménage, fait la cuisine... Enlevée par le couple Songoli dans sa prime enfance, elle n'a aucun souvenir de son passé. Mais, derrière cette apparence d'enfant docile et déficiente mentalement se cache une manipulatrice, une calculatrice qui va profiter de la disparition du cadet de la famille pour fomenter sa vengeance. Qui pourrait la blâmer ? Malgré une quatrième de couverture prometteuse, Minette Walters traite, avec plus ou moins de facilité, ce sujet pourtant intéressant. Les personnages de la famille sont, évidemment, détestables, avides d'argent et de pouvoir. Muna, quant à elle, n'est pas non plus attachante. Manipulatrice, son comportement est pour le moins étrange. Des personnages qu'il aurait été intéressant d'approfondir. de plus, ce huis-clos, intensément sombre, manque parfois de rebondissements. Minette Walters nous plonge toutefois dans une ambiance oppressante.

Petit bémol : cette édition nous propose l'autre fin écrite par l'auteure pour une première édition. Quel intérêt ?
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