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Critique de nanonoel
Je dois avouer que j'ai été totalement bluffée par ce roman. Non pas que j'avais des aprioris, après tout, je découvrais l'auteur donc il n'y avait aucune raison pour cela. Mais me scotcher à un livre en quelques phrases n'est pas donné à tout le monde ! Il faut dire que j'ai absolument tout aimé dans ce roman ! (sauf évidemment le fait qu'il faille attendre -désespérément- la suite !! Mais comme dirait l'auteur, c'est le jeu ! Grrrr… Hé bien, je n'aime pas jouer !!!) Dès les premières pages, j'ai été totalement et irrémédiablement sous le charme de la plume dynamique et subtile de l'auteur, de son ton enlevé, de ses phrases percutantes qui vous attachent sans jamais vous relâcher. Chaque mot touche sa cible, chaque phrase nous retient et nous lie toujours un peu plus à Melvin. Oui, Raphaël a un talent indéniable, un style délicieux et efficace qui sert un récit addictif et puissant.
Parce que outre la plume captivante, que dire de cette histoire ? Un délice ? Une merveille ? Evidemment ! Mais c'est également une réflexion profonde sur le Moi et la place qu'on a dans la société quand ce Moi a disparu. Et pour nourrir ce questionnement, on suit le périple de Melvin, à la fois dans sa nouvelle vie mais surtout dans son cerveau. Comment un homme qui n'a plus de Moi, ni de passé, déambule dans la vie des autres pour faire un bouquet de tous ces petits riens qui les concernent mettant en lumière ce vide qui le submerge. Et on suit Melvin de rencontres en rencontres, d'investigations en investigations, qui se construit et se découvre petit pas après petit pas. Malgré de nombreuses frustrations, il avance peu à peu dans les méandres de son cerveau pour essayer de retirer petit à petit le voile qui le recouvre. Et parce que les souvenirs se dérobent, tout n'est plus que ressentis, sensations, troubles. Un parfum. Un son. Et cette première vision de nouvellement né : ce pont auquel tout ramène. Tel le petit Poucet, on suit les cailloux semés par l'auteur mais là où une angoisse nous prend, Melvin n'est que calme et on s'interroge. Cependant, le mystère demeure, ancré à la croisée des ponts.
Ce premier tome est plutôt introductif. Melvin naît sous nos yeux comme il est apparu soudainement sous ce pont de Roquefavour et les explications nous sont données au fur et à mesure, en même temps que notre héros se dévoile à lui-même. Je dois dire que ce récit est admirablement construit, tant dans sa forme que dans son fond. Les descriptions sont précises et nous transportent dans ces lieux où tout a commencé, autant pour nous que pour le héros. Et parce que sans souvenirs, seuls les sens parlent, l'auteur nous sert un récit admirablement sensuel, troublant, dans lequel les émotions vibrent et les sens s'exaltent. Et pour nous troubler un peu plus, l'auteur et son héros nous posent en filigrane ces questions récurrentes: un homme existe-t-il vraiment sans souvenirs ? A-t-on besoin de nos souvenirs pour sentir qu'on existe en ce monde ? Est-ce qu'être sans mémoire signifie qu'on n'est rien ? Est-ce que notre existence se résume à notre passé ?
Toutes ces questions n'ont jamais quitté mon cerveau au rythme de cette intrigue palpitante et autant vous dire que je n'ai pas encore trouvé les réponses...
Parce que outre la plume captivante, que dire de cette histoire ? Un délice ? Une merveille ? Evidemment ! Mais c'est également une réflexion profonde sur le Moi et la place qu'on a dans la société quand ce Moi a disparu. Et pour nourrir ce questionnement, on suit le périple de Melvin, à la fois dans sa nouvelle vie mais surtout dans son cerveau. Comment un homme qui n'a plus de Moi, ni de passé, déambule dans la vie des autres pour faire un bouquet de tous ces petits riens qui les concernent mettant en lumière ce vide qui le submerge. Et on suit Melvin de rencontres en rencontres, d'investigations en investigations, qui se construit et se découvre petit pas après petit pas. Malgré de nombreuses frustrations, il avance peu à peu dans les méandres de son cerveau pour essayer de retirer petit à petit le voile qui le recouvre. Et parce que les souvenirs se dérobent, tout n'est plus que ressentis, sensations, troubles. Un parfum. Un son. Et cette première vision de nouvellement né : ce pont auquel tout ramène. Tel le petit Poucet, on suit les cailloux semés par l'auteur mais là où une angoisse nous prend, Melvin n'est que calme et on s'interroge. Cependant, le mystère demeure, ancré à la croisée des ponts.
Ce premier tome est plutôt introductif. Melvin naît sous nos yeux comme il est apparu soudainement sous ce pont de Roquefavour et les explications nous sont données au fur et à mesure, en même temps que notre héros se dévoile à lui-même. Je dois dire que ce récit est admirablement construit, tant dans sa forme que dans son fond. Les descriptions sont précises et nous transportent dans ces lieux où tout a commencé, autant pour nous que pour le héros. Et parce que sans souvenirs, seuls les sens parlent, l'auteur nous sert un récit admirablement sensuel, troublant, dans lequel les émotions vibrent et les sens s'exaltent. Et pour nous troubler un peu plus, l'auteur et son héros nous posent en filigrane ces questions récurrentes: un homme existe-t-il vraiment sans souvenirs ? A-t-on besoin de nos souvenirs pour sentir qu'on existe en ce monde ? Est-ce qu'être sans mémoire signifie qu'on n'est rien ? Est-ce que notre existence se résume à notre passé ?
Toutes ces questions n'ont jamais quitté mon cerveau au rythme de cette intrigue palpitante et autant vous dire que je n'ai pas encore trouvé les réponses...
