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Critique de Bookworm84
Ayant eu un coup de coeur pour les précédents romans d'Erica Waters, je me suis bien entendu précipité sur sa nouvelle parution en VF ! Et je l'ai dévorée !
Pourtant, Nos parts d'ombre porte sur un sujet que je n'aime pas du tout : le true crime et ses amateurs. Nous suivons en effet trois jeunes filles qui se rencontrent au cours d'un concours macabre, qui consiste à retrouver les ossements d'un tueur en série. Mais nous sommes là dans un roman d'Erica Waters… comme toujours, l'autrice va nous emmener sur un sentier de traverse !
Déjà, la psychologie de ces jeunes filles est un point d'orgue du roman. Entre Lucy, adolescente qui espère surmonter son trauma en retrouvant la preuve que celui qui a attenté à sa vie est bien mort ; Carolina, qui vit avec le poids de ce que lui a inculqué son père et qui est persuadée qu'elle fera un jour du mal à quelqu'un, ou encore la mystérieuse Maggie, au regard aiguisé d'étudiante en psychologie, chacune apporte, par le prisme de leur expérience comme de leur psyché, un aspect de ce qui peut déranger – ou fasciner – dans le true crime.
Je l'ai mentionné plus tôt, le true crime, ce n'est absolument pas mon truc. Ou plutôt, ça ne l'est plus. Mais quand j'étais adolescente et dans ma période « littérature horrifique », je me souviens que j'engloutissais aussi les histoires de crime de Pierre Bellemare (si vous ne savez pas qui c'est, ne me le demandez pas, laissez-moi croire que je suis encore jeune ! 😅 ). Dans Nos parts d'ombre, Erica Waters interroge – via ses personnages, qu'ils soient principaux ou plus figuratifs – sur cette fascination pour ces documentaires macabres, qui concernent de vraies personnes, de vraies victimes, de vrais criminels.
De fait, le titre est des plus justes : ce roman interroge sur nos parts d'ombre, cette face noire de notre psyché. Il le fait subtilement, et pourtant – comme chaque fois avec Erica Waters – de façon percutante. J'ai d'ailleurs du faire une pause dans ma lecture, ayant traversé une période où mon anxiété avait repris du service. Et l'atmosphère oppressante de Cloudkiss ne m'aidait pas !
J'ai toutefois dévoré le reste du livre une fois que je m'y suis replongée. Impossible de le lâcher ! Thriller fantastique, la touche surnaturelle reste légère, apportant juste ce qu'il faut d'étrangeté et d'inexpliqué pour donner cette sensation glacée le long de notre colonne vertébrale.
Car en confrontant ses personnages à ce qu'elles ont de plus sombre en elles – pulsions violentes, terreurs irrationnelles – et, de ce fait, en nous entraînant à observer nous aussi, sans fard, ce que nous pouvons porter comme part d'ombre, Erica Waters n'a pas besoin d'ajouter une grosse louche de fantastique. Une pincée suffit, et c'est diablement efficace !
Un thriller fantastique intense, dont on ne sort pas tout à fait indemne.
Lien : https://lullastories.wordpre..
Pourtant, Nos parts d'ombre porte sur un sujet que je n'aime pas du tout : le true crime et ses amateurs. Nous suivons en effet trois jeunes filles qui se rencontrent au cours d'un concours macabre, qui consiste à retrouver les ossements d'un tueur en série. Mais nous sommes là dans un roman d'Erica Waters… comme toujours, l'autrice va nous emmener sur un sentier de traverse !
Déjà, la psychologie de ces jeunes filles est un point d'orgue du roman. Entre Lucy, adolescente qui espère surmonter son trauma en retrouvant la preuve que celui qui a attenté à sa vie est bien mort ; Carolina, qui vit avec le poids de ce que lui a inculqué son père et qui est persuadée qu'elle fera un jour du mal à quelqu'un, ou encore la mystérieuse Maggie, au regard aiguisé d'étudiante en psychologie, chacune apporte, par le prisme de leur expérience comme de leur psyché, un aspect de ce qui peut déranger – ou fasciner – dans le true crime.
Je l'ai mentionné plus tôt, le true crime, ce n'est absolument pas mon truc. Ou plutôt, ça ne l'est plus. Mais quand j'étais adolescente et dans ma période « littérature horrifique », je me souviens que j'engloutissais aussi les histoires de crime de Pierre Bellemare (si vous ne savez pas qui c'est, ne me le demandez pas, laissez-moi croire que je suis encore jeune ! 😅 ). Dans Nos parts d'ombre, Erica Waters interroge – via ses personnages, qu'ils soient principaux ou plus figuratifs – sur cette fascination pour ces documentaires macabres, qui concernent de vraies personnes, de vraies victimes, de vrais criminels.
De fait, le titre est des plus justes : ce roman interroge sur nos parts d'ombre, cette face noire de notre psyché. Il le fait subtilement, et pourtant – comme chaque fois avec Erica Waters – de façon percutante. J'ai d'ailleurs du faire une pause dans ma lecture, ayant traversé une période où mon anxiété avait repris du service. Et l'atmosphère oppressante de Cloudkiss ne m'aidait pas !
J'ai toutefois dévoré le reste du livre une fois que je m'y suis replongée. Impossible de le lâcher ! Thriller fantastique, la touche surnaturelle reste légère, apportant juste ce qu'il faut d'étrangeté et d'inexpliqué pour donner cette sensation glacée le long de notre colonne vertébrale.
Car en confrontant ses personnages à ce qu'elles ont de plus sombre en elles – pulsions violentes, terreurs irrationnelles – et, de ce fait, en nous entraînant à observer nous aussi, sans fard, ce que nous pouvons porter comme part d'ombre, Erica Waters n'a pas besoin d'ajouter une grosse louche de fantastique. Une pincée suffit, et c'est diablement efficace !
Un thriller fantastique intense, dont on ne sort pas tout à fait indemne.
Lien : https://lullastories.wordpre..
