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Critique de belette2911


Dans ce deuxième tome, nous retrouvons la petite canaille de Calvin, son tigre Hobbes, des pauvres parents dépassés, mais aussi son institutrice (pauvre femme avec Calvin comme élève), sa petite voisine Susie (la pauvre, elle aussi, avec Calvin dans les parages pour la dégoûter de tout) et Moe, la brute de l'école, la petite frappe qui embête notre Calvin.

Mais la plus à plaindre (après ses parents), c'est Rosaline, sa baby-sitter ! Faut vraiment avoir envie de gagner des sous pour ses études ! Parce que garder Calvin, c'est pas une sinécure.

Les dessins sont tout en rondeur, tout en finesse, sans abuser des détails paysagers mais sans les zapper non plus. le noir et blanc va très bien à cette bédé bourrée d'humour et qui se déguste comme un bonbon : on a envie de le sucer pour le faire durer le plus longtemps possible, mais à un moment, c'est tellement bon qu'on mord dedans !

Composé de running gag avec le bain, des mini-strips où trois cases suffisent à tout dire ou alors, de mini-récit, Calvin & Hobbes est toujours un plaisir de lecture, une bouffée d'oxygène dans ce monde où l'on avance masqué, une parenthèse de bonheur après des lectures sombres et une lecture sur plusieurs niveaux.

Si les enfants verront les gags au premier degré, l'adulte, lui, percevra les réflexions philosophiques pertinentes de notre Calvin ou de son tigre, Hobbes, y verra les critiques acerbes de la société, le tout avec un brin de cynisme de l'auteur au travers des mots de l'enfant (ou de ses parents, épuisés, dépassés).

Calvin, c'est une enfance comme on en rêverait tous et toutes, comme on aurait aimé la vivre.
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