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Critique de Presence


Ce tome comprend les épisodes 8 et 9 de Deadpool, ainsi que les épisodes 130 et 131 des Thunderbolts. L'action se déroule pendant la période Dark Reign : Norman Osborn est à la tête de HAMMER (organisation qui a remplacé le SHIELD), ainsi que des Dark Avengers et des Thunderbolts.

Deadpool n'est pas content : Norman Osborn a piraté les données qu'il devait livrer à Nick Fury dans Deadpool 1 qui a du coup refusé de la payer. Il a donc décidé de s'infiltrer dans le gratte-ciel des Dark Avengers pour demander réparation à Osborn. Étonnamment ce dernier ne l'a pas attendu et il a prévu un comité de réception : les Thunderbolts. Cette équipe a pour mission d'assassiner Deadpool après avoir récupéré la technologie dont il se sert pour communiquer avec Nick Fury. Étonnamment aussi, tout ne se passe pas comme prévu.

Cette histoire se déroule pendant Thunderbolts: Burning Down the House et au milieu de Deadpool 2: Dark Reign et elle fait plus avancer la série "Deadpool" que la série "Thunderbolts". Daniel Way persiste dans le style un peu régressif de la série mensuelle. On retrouve donc les ingrédients familiers : Deadpool est habité par 3 voix intérieures différentes. Il adopte régulièrement les attitudes d'un adolescent capricieux au comportement autodestructeur. Il est victime d'hallucinations chroniques (en moyenne 1 par épisode). Et il a une tendance marquée à exagérer chacun de ses comportements.

Coté Thunderbolts, l'équipe se compose de Black Widow II (Yelena Belova), Ghost (ennemi récurrent d'Iron Man), Paladin (un mercenaire apparaissant à fréquence régulière dans l'univers Marvel), Headsman (Cleavon Tawain, un ennemi oublié à juste titre de Spiderman) et Antman (Eric O'Grady, ex-agent du SHIELD, ayant bénéficié de sa propre série le temps d'une année dans The Irredeemable Ant-Man). Andy Diggle fait honneur à Deadpool dont la folie et l'efficacité sont bien mises en valeur par ces méchants de troisième zone aussi incapables que pathétiques (mention spéciale à Headsman). Norman Osborn apparaît le véritable adversaire de Slade Wilson, le seul à le prendre à sa juste mesure : une nuisance à exterminer.

Les épisodes de Deadpool sont illustrés par Paco Medina dont le style se rapproche, pour les visages, incroyablement de celui des époux Dodson. Il a un style clair aéré et assez ronds, très plaisant à l'oeil. Celui de Bong Dazo est un peu plus chargé, un peu plus difficile à la lecture. Ar contre, il sait trouver des cadrages originaux et des postures anatomiques alambiquées qui surprennent le lecteur.

Ce crossover entre ces 2 séries ne restera pas dans les annales comme un modèle du genre. Il comporte seulement 4 épisodes et se lit très rapidement. Il est plutôt bien construit avec ce qu'il faut de surprises et de coups tordus. J'avoue tout : c'est un plaisir coupable qui m'a fait passer un bon moment (un peu court) de péripéties régressives sans être vraiment marquantes. Et puis c'est toujours émouvant de voir naître un amour pur et pervers entre 2 êtres d'exception.
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