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Critique de Stoffia


Il existe une Maison des jeux, dont l'influence s'exerce partout dans le monde. Les joueurs peuvent y jouer des années de vies, des talents, des souvenirs... n'importe quoi.

Les jeux sont politiques. Dans ce premier tome, un poste prestigieux s'ouvre dans la Cité État de Venise au 17e siècle. 4 candidats sont en lice. 4 joueurs se voient donc donner un candidat à faire gagner. le candidat est leur roi, et le joueur qui fera gagner son candidat gagnera la partie. Tout les coups sont permis : assassinat, pot-de-vin, chantage, etc.

Chaque joueur a un ensemble de cartes (de tarot), et chaque carte leur donne le droit d'obtenir une faveur de divers personnages de la ville, et de les jouer comme des pions sur un échiquier.

Notre protagoniste est Thene, une femme juive désaffranchie prise dans un mariage malheureux. Gagner le jeu est sa seule façon de regagner sa vie, sa dignité.

La narration est intéressante : le narrateur omniscient s'adresse directement à nous et nous raconte les scènes comme si nous en étions des témoins invisibles sans gêne. de vulgaires voyeurs.

J'ai bien hâte de lire la suite. Sans savoir s'il s'agit simplement de la même chose dans une autre lieu et une autre époque, ou si on explorera plus en détail les conflits internes de la Maison des Jeux.
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