>
Critique de Annabelle19
Je ne vais pas m'étendre sur l'histoire du roman, c'est tout bête : un astronaute se retrouve, par accident, abandonné sur Mars. La Nasa découvre bientôt que, contrairement à ce qu'ils pensaient, il est bien vivant, et commence alors une course contre la montre pour le secourir. Parce qu'il n'y a pas grand chose à manger, sur Mars, sans parler du manque d'oxygène. Et pour aller le récupérer, c'est un peu plus compliqué que d'envoyer un taxi (quoi que).
Comme je suis ressortie un peu partagée de ma lecture, je vais d'abord parler des points positifs qui me sont restés, puis de ce que j'ai moins apprécié. Dans le positif, j'ai beaucoup aimé suivre cet espèce de Mac Giver moderne qu'est Mark Watney. Son sens de la ressource est assez impressionnant, tout comme son optimisme à toute épreuve. Bon, il est un peu difficile de rentrer dans l'histoire, à cause de la manie du personnage à décrire en détail chaque action qu'il effectue, mais après un temps d'adaptation d'une dizaine de pages, on passe au dessus des descriptions pour s'intéresser de plus en plus à l'intrigue. La situation semble si souvent inextricable qu'on a très envie de savoir comment il va finir par s'en tirer (parce que pour moi c'était évident qu'il allait s'en tirer : lui et la Nasa n'avaient quand même pas fait tout ça pour rien). L'humour de Watney aide aussi beaucoup à faire passer ses monologues parfois très techniques.
J'avoue n'avoir rien compris à 50 % de ce dont il est question dans ce roman, mais je me contentais de faire confiance à Watney et aux employés de la Nasa lorsqu'ils concluaient que 1 + 1 feraient 2. Pour quelqu'un qui s'y connaîtrait, soit le roman deviendra trois fois plus intéressant parce qu'il comprendra tout, soit il sera juste extrêmement agaçant parce qu'il sera capable de s'apercevoir que ce qui est évoqué est, en réalité, inexact ou improbable. Moi, je suis bien mal placée pour juger de cela. La seule chose qui m'a semblé un peu incroyable, c'est tout l'argent et le temps consacré, pendant plus d'un an, je crois, à sauver un seul homme. Il paraît qu'il est dans la nature de l'homme de se serrer les coudes et de vouloir s'aider les uns les autres... Peut-être. J'imagine qu'on ne peut pas savoir si tout aurait été mis en oeuvre avec autant d'acharnement et de bonne volonté que dans le livre, puisque ce genre de chose n'est jamais arrivé.
Parlons un peu de ce qui m'a déplu, maintenant. le livre souffre tout de même de quelques longueurs, vers le milieu, certains moments sont redondants, et les choses ont alors du mal à avancer. Et à cause du style très technique, à chaque fois qu'on perd en intérêt, la lecture devient vraiment fastidieuse.
Et puis, j'ai eu du mal à m'attacher à Mark, au final, et c'est un peu bizarre compte tenu du fait qu'on passe la plupart du livre avec lui, dans sa tête et avec un récit à la première personne... mais au final, on en sait très peu sur lui, à part le fait que ce soit un type marrant, qui n'abandonne jamais et a toujours une solution à tout. Je ne me suis jamais trop inquiétée de son sort, d'autant que je voyais comme une évidence qu'il s'en sortirait sain et sauf. J'ai eu l'impression d'avoir plus d'informations sur le reste de l'équipage, leur situation personnelle, leurs caractères et points de vues... alors qu'on ne les voit que très peu. Je ne sais pas, c'est peut-être justement à cause du comportement toujours optimiste et détaché de Watney, même quand la situation est désespérée, qui fait qu'on a du mal à s'identifier à lui. Parce que la plupart des gens auraient montré bien plus de peur et de baisses de moral que lui, à sa place.
En conclusion, je dirais que l'histoire du livre m'a plu, mais que le style et le côté toujours très technique de la narration m'ont parfois ennuyée. J'ai ressenti plusieurs fois l'envie de sauter des passages, ce qui n'arrive pour ainsi dire jamais, chez moi. Je suis mitigée, donc. C'est en partie de ma faute : je suis sure que si j'avais eu un peu plus de notions à propos des voyages spatiaux, j'aurais été moins gênée.
Comme je suis ressortie un peu partagée de ma lecture, je vais d'abord parler des points positifs qui me sont restés, puis de ce que j'ai moins apprécié. Dans le positif, j'ai beaucoup aimé suivre cet espèce de Mac Giver moderne qu'est Mark Watney. Son sens de la ressource est assez impressionnant, tout comme son optimisme à toute épreuve. Bon, il est un peu difficile de rentrer dans l'histoire, à cause de la manie du personnage à décrire en détail chaque action qu'il effectue, mais après un temps d'adaptation d'une dizaine de pages, on passe au dessus des descriptions pour s'intéresser de plus en plus à l'intrigue. La situation semble si souvent inextricable qu'on a très envie de savoir comment il va finir par s'en tirer (parce que pour moi c'était évident qu'il allait s'en tirer : lui et la Nasa n'avaient quand même pas fait tout ça pour rien). L'humour de Watney aide aussi beaucoup à faire passer ses monologues parfois très techniques.
J'avoue n'avoir rien compris à 50 % de ce dont il est question dans ce roman, mais je me contentais de faire confiance à Watney et aux employés de la Nasa lorsqu'ils concluaient que 1 + 1 feraient 2. Pour quelqu'un qui s'y connaîtrait, soit le roman deviendra trois fois plus intéressant parce qu'il comprendra tout, soit il sera juste extrêmement agaçant parce qu'il sera capable de s'apercevoir que ce qui est évoqué est, en réalité, inexact ou improbable. Moi, je suis bien mal placée pour juger de cela. La seule chose qui m'a semblé un peu incroyable, c'est tout l'argent et le temps consacré, pendant plus d'un an, je crois, à sauver un seul homme. Il paraît qu'il est dans la nature de l'homme de se serrer les coudes et de vouloir s'aider les uns les autres... Peut-être. J'imagine qu'on ne peut pas savoir si tout aurait été mis en oeuvre avec autant d'acharnement et de bonne volonté que dans le livre, puisque ce genre de chose n'est jamais arrivé.
Parlons un peu de ce qui m'a déplu, maintenant. le livre souffre tout de même de quelques longueurs, vers le milieu, certains moments sont redondants, et les choses ont alors du mal à avancer. Et à cause du style très technique, à chaque fois qu'on perd en intérêt, la lecture devient vraiment fastidieuse.
Et puis, j'ai eu du mal à m'attacher à Mark, au final, et c'est un peu bizarre compte tenu du fait qu'on passe la plupart du livre avec lui, dans sa tête et avec un récit à la première personne... mais au final, on en sait très peu sur lui, à part le fait que ce soit un type marrant, qui n'abandonne jamais et a toujours une solution à tout. Je ne me suis jamais trop inquiétée de son sort, d'autant que je voyais comme une évidence qu'il s'en sortirait sain et sauf. J'ai eu l'impression d'avoir plus d'informations sur le reste de l'équipage, leur situation personnelle, leurs caractères et points de vues... alors qu'on ne les voit que très peu. Je ne sais pas, c'est peut-être justement à cause du comportement toujours optimiste et détaché de Watney, même quand la situation est désespérée, qui fait qu'on a du mal à s'identifier à lui. Parce que la plupart des gens auraient montré bien plus de peur et de baisses de moral que lui, à sa place.
En conclusion, je dirais que l'histoire du livre m'a plu, mais que le style et le côté toujours très technique de la narration m'ont parfois ennuyée. J'ai ressenti plusieurs fois l'envie de sauter des passages, ce qui n'arrive pour ainsi dire jamais, chez moi. Je suis mitigée, donc. C'est en partie de ma faute : je suis sure que si j'avais eu un peu plus de notions à propos des voyages spatiaux, j'aurais été moins gênée.
