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Critique de Meygisan


Si le tome 2 faisait la part belle aux personnages, ici il n'en est plus question et ce n'est d'ailleurs plus l'objectif, ceux ci ayant été plus que bien caractérisés précédemment.
Le récit avance et se conclut dans un final qui aurait pu marquer la fin de ce cycle. Or il existe un tome 4. La lecture est donc un peu étrange car on lit une conclusion en sachant qu'il existe une suite.
J'avoue que j'ai été un peu moins emballé par ce tome, sans doute parce que les auteurs consacre un peu moins de place aux personnages, dont les interactions étaient jusque là passionnante. J'avoue également avoir lâché cette histoire de prophétie. J'ai l'impression devient bien confus à ce sujet de tel sorte qu'on doute sans cesse sur le cas de Joram. Est il bien celui qui réalisera la prophétie? Je me suis surpris à me demander si le père Saryon ne serait pas plutôt celui là, ou bien le personnage curieux et énigmatique de Simkin. D'ailleurs à son sujet, il m'est très difficile de l'imaginer en humain. Au contraire, étant donné ses formidables pouvoirs, son caractère, sa personnalité et ses faits et gestes, je l'imagine plutôt comme un lutin farceur à l'aspect grotesque mais séduisant, enfantin. Ce personnage reste une étrangeté à lui seul et il est très difficile de le cerner.
Alors je ne dirai pas que j'ai été déçu par ce tome mais bien un peu perdu, ne sachant trop à quoi me raccrocher.
Il faut ajouter également que ce cycle raconte l'histoire de la Noirépée, on peut pratiquement lui assigner une personnalité, la considérer comme un personnage à part entière, évoluant entre les humains dans son seul intérêt. Elle devient le centre névralgique du récit, comme mûe par sa propre volonté. le caractère de Joram me fait penser qu'il est le jouet de l'épée depuis le début, depuis le jour où il l'a forgée. Il n'y a qu'un pas pour considérer qu'il est l'instrument de la destruction orchestrée par l'épée elle même. Dommage que cet aspect n'ait pas été privilégié par les auteurs, et plus approfondi.
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