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Critique de Zeidra
Dans ce tome, on retrouve en tête d'affiche les deux femmes pour qui le coeur de Tanis Demi-Elfe balance : la princesse elfe Laurana et l'ex-mercenaire Kitiara, devenue Seigneuresse des Dragons bleus.
Pourtant, si cette dernière fait la couverture en compagnie de son dragon et du seigneur mort-vivant Sobert, c'est bien la petite Laurana qui est la véritable étincelle de ce sublime roman. À peine adolescente selon les critères des elfes, Laurana se retrouve confrontée à tout ce que l'aventure EST vraiment : la fuite, les blessures, et surtout la perte d'être chers. Ayez le coeur bien accrochés parce que vos larmes, elles, vont tomber, et couler à flot à plusieurs reprises. Ce n'est pas du pathos gratuit : l'angoisse retranscrite est réelle, dense, et profonde, et l'une des morts dans ce tome sur laquelle je me tairai est l'une des plus terribles et déchirantes qu'on m'ait conté, toutes fictions confondues.
Si le mot-clef du tome précédent était "dilemme", ici, il s'agit de "renoncement". Laurana doit grandir, les survivants doivent dire adieu aux morts, et même Sobert, dont l'histoire est bien plus intéressante que ne le laisse présager son rôle de figurant dans les chroniques originelles.
Et j'avoue avoir un gros faible pour le dragon de Kitiara qui est vachement sympathique pour un lézard géant maléfique.
Pourtant, si cette dernière fait la couverture en compagnie de son dragon et du seigneur mort-vivant Sobert, c'est bien la petite Laurana qui est la véritable étincelle de ce sublime roman. À peine adolescente selon les critères des elfes, Laurana se retrouve confrontée à tout ce que l'aventure EST vraiment : la fuite, les blessures, et surtout la perte d'être chers. Ayez le coeur bien accrochés parce que vos larmes, elles, vont tomber, et couler à flot à plusieurs reprises. Ce n'est pas du pathos gratuit : l'angoisse retranscrite est réelle, dense, et profonde, et l'une des morts dans ce tome sur laquelle je me tairai est l'une des plus terribles et déchirantes qu'on m'ait conté, toutes fictions confondues.
Si le mot-clef du tome précédent était "dilemme", ici, il s'agit de "renoncement". Laurana doit grandir, les survivants doivent dire adieu aux morts, et même Sobert, dont l'histoire est bien plus intéressante que ne le laisse présager son rôle de figurant dans les chroniques originelles.
Et j'avoue avoir un gros faible pour le dragon de Kitiara qui est vachement sympathique pour un lézard géant maléfique.
