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Critique de MarieVictoria
Après la rafle, c'est le destin hors-norme de Joseph, minot parisien haut comme trois pommes mais à la tête dure et bien remplie. Juif sans vraiment savoir ce que ça veut dire, il échappe de peu aux convois de la mort, restant seul, orphelin et perdu. On le suit alors dans les différentes étapes d'une vie qu'il n'a pas choisi mais dans laquelle il doit se démener pour survivre et continuer d'espérer un jour retrouver les siens. Joseph grandit, encaisse les coups, les portes fermées, les nuits glacées et l'inconnu.
C'est une plongée dans un univers morne de crainte, de méfiance, de peur de l'autre, de rejet. C'est si triste et à la fois on se met à la place de chacun, tu aurais fait quoi toi, en pleine guerre? C'est difficile, mais encore une fois, et c'est ce que j'aime dans les témoignages et autobiographies historiques, c'est que tout est vrai, tout a été vécu et les émotions sont réelles. On suit Joseph jusqu'à l'âge adulte, où il fonde une famille dans la joie mais aussi la peur et l'angoisse de toujours vouloir protéger les siens à tout prix. C'est une partie beaucoup plus lente que j'ai moins apprécié mais tout aussi intéressante pour entrevoir les séquelles des victimes et leur difficile reconstruction.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
C'est une plongée dans un univers morne de crainte, de méfiance, de peur de l'autre, de rejet. C'est si triste et à la fois on se met à la place de chacun, tu aurais fait quoi toi, en pleine guerre? C'est difficile, mais encore une fois, et c'est ce que j'aime dans les témoignages et autobiographies historiques, c'est que tout est vrai, tout a été vécu et les émotions sont réelles. On suit Joseph jusqu'à l'âge adulte, où il fonde une famille dans la joie mais aussi la peur et l'angoisse de toujours vouloir protéger les siens à tout prix. C'est une partie beaucoup plus lente que j'ai moins apprécié mais tout aussi intéressante pour entrevoir les séquelles des victimes et leur difficile reconstruction.
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