>
Critique de Lilarose
Quelle est cette impulsion irrésistible qui pousse Isaac à enfourcher son vieux vélo et se lancer sur les grands chemins, alors que son père vient de mourir accidentellement ? Il est déterminé à revenir sur les lieux de son enfance ! Même s'il lui faut, pour cela, planter là sa famille qu'il a rejointe - ses frères, surtout, qu'il redécouvre - et braver l'interdit qui plane sur ces endroits où il a passé sa jeunesse …
Commence alors le récit de cette « journée d'évasion », avec ses diverses aventures, bien concrètes, emplies de couleurs et de sons, ses rencontres improbables, naïves ou fortement typées. de temps en temps, de mystérieuses touches, légères, nous intriguent, des décalages absurdes nous surprennent … Nous voici embarqués à la suite d'Isaac !
Nous apprenons à le connaître, son monde intérieur se révèle à nous, tissé de douceur et d'intensité, d'émotions contrastées. Nous devinons le pourquoi du titre donné par Nicolas Weisz à son beau premier roman. Isaac se vit comme une horloge, mené par le tic-tac des états fluctuants de son esprit (on reconnaît les indices subtilement semés tout au long de son histoire).
Lorsqu'Isaac réfléchit sur les enseignements de sa quête initiatique, il s'ensuit pour lui un changement complet de perspective. Les effets de sa maladie, qu'il peut maintenant nommer comme telle, ne sont pas totalement annulés, mais désormais un grand élan le pousse, dit-il, à « accepter et composer avec le sort qui m'habite, […] faire jaillir cette lumière que je ne faisais qu'étouffer » .
Je suis sortie de cette lecture, enrichie. Par la grâce de son style simple, empreint de finesse et d'humour, sa vision sensible et d'une grande humanité, l'auteur m'a rendu son personnage très proche. Je sais que je n'oublierai pas Isaac : sa personnalité fragile et forte m'a touchée profondément, il continuera de m'habiter.
Commence alors le récit de cette « journée d'évasion », avec ses diverses aventures, bien concrètes, emplies de couleurs et de sons, ses rencontres improbables, naïves ou fortement typées. de temps en temps, de mystérieuses touches, légères, nous intriguent, des décalages absurdes nous surprennent … Nous voici embarqués à la suite d'Isaac !
Nous apprenons à le connaître, son monde intérieur se révèle à nous, tissé de douceur et d'intensité, d'émotions contrastées. Nous devinons le pourquoi du titre donné par Nicolas Weisz à son beau premier roman. Isaac se vit comme une horloge, mené par le tic-tac des états fluctuants de son esprit (on reconnaît les indices subtilement semés tout au long de son histoire).
Lorsqu'Isaac réfléchit sur les enseignements de sa quête initiatique, il s'ensuit pour lui un changement complet de perspective. Les effets de sa maladie, qu'il peut maintenant nommer comme telle, ne sont pas totalement annulés, mais désormais un grand élan le pousse, dit-il, à « accepter et composer avec le sort qui m'habite, […] faire jaillir cette lumière que je ne faisais qu'étouffer » .
Je suis sortie de cette lecture, enrichie. Par la grâce de son style simple, empreint de finesse et d'humour, sa vision sensible et d'une grande humanité, l'auteur m'a rendu son personnage très proche. Je sais que je n'oublierai pas Isaac : sa personnalité fragile et forte m'a touchée profondément, il continuera de m'habiter.
