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DMT, c'est le nom d'une drogue hallucinogène aux effets foudroyants, mais aussi l'acronyme de Dead Men's Trousers, littéralement les pantalons des hommes morts, une signification qui trouve son explication dans cet ouvrage d'Irvine Welsh. L'auteur écossais y retrouve ses personnages fétiches de Trainspotting, 20 ans après leur première apparition, chacun ayant fait leur vie ou tenté de la faire : Renton, Franco Begbie, Sick Boy et Spud. le premier coache une équipe de DJ, le second s'est rangé après la prison pour se marier et devenir sculpteur à succès, le troisième gère une agence d'escort-girls, quant au quatrième, il reste plongé dans les affres de la drogue. Parce qu'il veut tirer une croix définitive sur son passé, Mark Renton décide de rembourser sa dette à chacun de ses anciens compères. Ce sera le point de départ d'une multitude d'évènements plus ou moins tragiques, avec, au centre, un match mémorable de l'équipe des Hibs d'Edimbourg, véritable communion fédérative.
le roman se construit en quatre grandes parties avec prologue et épilogue, chaque chapitre faisant intervenir tour à tour les quatre protagonistes, dans un langage fleuri et ne s'embarrassant pas de forme syntaxique. Coup de chapeau au traducteur d'avoir réussi à restituer cet aspect de gouaille populaire que Welsh a appliqué à ses personnages. Des protagonistes qui ont forcément vieilli, et qui se retrouvent en quête d'une forme de rédemption, une volonté d'aller de l'avant, malgré les tentations de replonger dans les travers du passé. Il est largement question de drogues, d'alcool, de tromperies et de MST, et bien sûr de violence, aussi bien verbale que physique, dont l'un de ces quatre rescapés fera les frais. Cela nous vaut de la part de l'auteur des situations ubuesques, avec en particulier ce bloc opératoire clandestin au milieu d'une usine désaffectée avec un chirurgien qui opère en regardant un tuto sur YouTube…
DMT pourrait se poser en conclusion de cette saga débutée en 1993. Tel pourrait être effectivement l'objectif d'Irvine Welsh au terme de ce roman décoiffant mais aussi empreint d'une certaine mélancolie. L'avenir nous dira si les survivants de la bande d'Edimbourg reviendront nous rendre visite, en tout cas pour notre plus grand bonheur.
Critique de michaelfenris
DMT, c'est le nom d'une drogue hallucinogène aux effets foudroyants, mais aussi l'acronyme de Dead Men's Trousers, littéralement les pantalons des hommes morts, une signification qui trouve son explication dans cet ouvrage d'Irvine Welsh. L'auteur écossais y retrouve ses personnages fétiches de Trainspotting, 20 ans après leur première apparition, chacun ayant fait leur vie ou tenté de la faire : Renton, Franco Begbie, Sick Boy et Spud. le premier coache une équipe de DJ, le second s'est rangé après la prison pour se marier et devenir sculpteur à succès, le troisième gère une agence d'escort-girls, quant au quatrième, il reste plongé dans les affres de la drogue. Parce qu'il veut tirer une croix définitive sur son passé, Mark Renton décide de rembourser sa dette à chacun de ses anciens compères. Ce sera le point de départ d'une multitude d'évènements plus ou moins tragiques, avec, au centre, un match mémorable de l'équipe des Hibs d'Edimbourg, véritable communion fédérative.
le roman se construit en quatre grandes parties avec prologue et épilogue, chaque chapitre faisant intervenir tour à tour les quatre protagonistes, dans un langage fleuri et ne s'embarrassant pas de forme syntaxique. Coup de chapeau au traducteur d'avoir réussi à restituer cet aspect de gouaille populaire que Welsh a appliqué à ses personnages. Des protagonistes qui ont forcément vieilli, et qui se retrouvent en quête d'une forme de rédemption, une volonté d'aller de l'avant, malgré les tentations de replonger dans les travers du passé. Il est largement question de drogues, d'alcool, de tromperies et de MST, et bien sûr de violence, aussi bien verbale que physique, dont l'un de ces quatre rescapés fera les frais. Cela nous vaut de la part de l'auteur des situations ubuesques, avec en particulier ce bloc opératoire clandestin au milieu d'une usine désaffectée avec un chirurgien qui opère en regardant un tuto sur YouTube…
DMT pourrait se poser en conclusion de cette saga débutée en 1993. Tel pourrait être effectivement l'objectif d'Irvine Welsh au terme de ce roman décoiffant mais aussi empreint d'une certaine mélancolie. L'avenir nous dira si les survivants de la bande d'Edimbourg reviendront nous rendre visite, en tout cas pour notre plus grand bonheur.
