DMT

Quasiment 30 ans après la lecture de Trainspotting, j'attaque la lecture de ce volume sans avoir de souvenirs très clairs des personnages !

Nous retrouvons Renton, Begbie, Sick Boy et Spud à Edimbourg. Dès les premiers mots j'ai été totalement accrochée à l'histoire et à son écriture spécifique que je n'ai eu aucun mal à “entendre” comme étant leur accent !

Il n'y a pas que les bas-fonds d'Edimbourg que nous visitons au gré des contrats des Dj de Renton, des expos de Begbie et des malencontreuses idées de Sick Boy ! Spud est la victime toute désignée de ce qui va mal tourner !

Les termes crus et la violence, ne m'ont pas gênée car la plume de Welsh est très descriptive des personnages, des environnements et des pensées et l'humour très présent ! Certaines situations dramatiques m'ont amenée à sourire malgré tout !

Une fois plongée dans la vie de ces 4 hommes il m'a été très difficile de poser le livre alors qu'en parallèle j'ai éprouvé la sensation de baigner dans une crasse moite et puante ! Une histoire irrespectueuse, grossière et violente mais souvent touchante fait que cette lecture n'est pas destinée à tout le monde !

#dmt #massecritiquebabelio

Challenge Multi-Défis 2023
Challenge Pavés 2023
Masse Critique janvier 2023

They are back ! Les quatre écossais déjantés de Trainspotting (1993), écrit par Irvine Welsh, sont de retours. Et ça dépote. Oh bien sûr ils se sont un peu calmés depuis Porno (2002) et leur aparté dans le monde du hard, mais pas tant que ça…
Renton, Sick Boy, Spud et Begbie sont devenus, pour trois d'entre eux en tout cas, un peu plus ancré dans la société adulte contemporaine, à leur façon. Renton est devenu Mark Renton agent pour DJs electro de génie qui lui rapportent une blinde, Sick Boy est monsieur Simon pourvoyeur d'escorts girls à Londres, Spud n'a pas bougé (sigh…), et notre cher psycho de Begbie, tenez-vous bien, est devenu artiste peintre et sculpteur reconnu dans le milieu de l'art californien. Ouai, ils en ont fait du chemin nos quatre de Leath… Et ils vont se retrouver, pour le meilleur et pour le pire. Et je n'en dirais pas plus sur cette histoire de dingue, au risque de spoiler. Rappelez-vous juste qu'à la fin de Porno, Renton refaisait son coup du lapin en se barrant avec tout le pognon du film et en dépouillant encore une fois Begbie…
Merci à Babelio et aux éditions le Diable Vauvert pour leur envoi, je me suis régalée avec ce livre fomenté par Welsh, cet écossais au langage fleuri et féroce, génie du mal littéraire et de la dérision, qui sait faire vivre ses personnages tout au long de ces années, sans se répéter. Ces retrouvailles entre les quatre écossais c'est rock'n'roll à souhait, et ça nous embarque dans des méandres de conneries jubilatoires. Au final, 20 ans après, ont-ils si bien évolué et grandi nos quatre têtes de pioches de la banlieue d'Edimbourg… ? à vous de voir !

Peu importe que vous ayez lu les deux premiers, il y a assez de références à ces deux précédents volumes pour pouvoir lire DMT seul.
Un petit plus, hormis cette couverture drôle et décalée à l'image du roman, quelques superbes planches de BD qui vous expliqueront ce qu'est la DMT.
En bref, un roman déjanté, délicieusement irrespectueux et politiquement incorrect à découvrir absolument.
La chronique en entier sur le blog
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Choisi complètement par hasard à la bibliothèque, je ne savais même pas de quoi ça parlait avant de constater le lien avec Trainspotting. J'avais vu l'adaptation en film du premier opus, mais il y a si longtemps que ça n'était pas utile. Pour autant, ce n'est pas nécessaire de les avoir lu, bien que cela doit accentuer le plaisir à la lecture.
Que dire ? J'ai adoré. Depuis ses personnages bien écrits, aux voix clairement identifiables, à la construction maitrisée de l'ensemble, j'ai eu du mal à le reposer. Je dirais tout de même qu'au vu des thématiques, ce n'est pas tout public (ça peut être très cru). Pour moi, pas de problèmes, mais il vaut mieux le savoir avant lecture.
Une grande réussite pour moi.

DMT, c'est le nom d'une drogue hallucinogène aux effets foudroyants, mais aussi l'acronyme de Dead Men's Trousers, littéralement les pantalons des hommes morts, une signification qui trouve son explication dans cet ouvrage d'Irvine Welsh. L'auteur écossais y retrouve ses personnages fétiches de Trainspotting, 20 ans après leur première apparition, chacun ayant fait leur vie ou tenté de la faire : Renton, Franco Begbie, Sick Boy et Spud. le premier coache une équipe de DJ, le second s'est rangé après la prison pour se marier et devenir sculpteur à succès, le troisième gère une agence d'escort-girls, quant au quatrième, il reste plongé dans les affres de la drogue. Parce qu'il veut tirer une croix définitive sur son passé, Mark Renton décide de rembourser sa dette à chacun de ses anciens compères. Ce sera le point de départ d'une multitude d'évènements plus ou moins tragiques, avec, au centre, un match mémorable de l'équipe des Hibs d'Edimbourg, véritable communion fédérative.
le roman se construit en quatre grandes parties avec prologue et épilogue, chaque chapitre faisant intervenir tour à tour les quatre protagonistes, dans un langage fleuri et ne s'embarrassant pas de forme syntaxique. Coup de chapeau au traducteur d'avoir réussi à restituer cet aspect de gouaille populaire que Welsh a appliqué à ses personnages. Des protagonistes qui ont forcément vieilli, et qui se retrouvent en quête d'une forme de rédemption, une volonté d'aller de l'avant, malgré les tentations de replonger dans les travers du passé. Il est largement question de drogues, d'alcool, de tromperies et de MST, et bien sûr de violence, aussi bien verbale que physique, dont l'un de ces quatre rescapés fera les frais. Cela nous vaut de la part de l'auteur des situations ubuesques, avec en particulier ce bloc opératoire clandestin au milieu d'une usine désaffectée avec un chirurgien qui opère en regardant un tuto sur YouTube…
DMT pourrait se poser en conclusion de cette saga débutée en 1993. Tel pourrait être effectivement l'objectif d'Irvine Welsh au terme de ce roman décoiffant mais aussi empreint d'une certaine mélancolie. L'avenir nous dira si les survivants de la bande d'Edimbourg reviendront nous rendre visite, en tout cas pour notre plus grand bonheur.

Le commentaire de Cathy :
Ce roman est une suite de la fresque sociale de Trainspotting, j'avais beaucoup entendu parler de ce film, tiré d'un précédent roman, mais je ne l'ai jamais vu, ni lu et maintenant, que je viens de finir cette lecture, je peux vous dire que je vais très vite pallier à cela.
Renton, Begbie, Sick Boy et Spud se retrouvent à Édimbourg, réunis par leurs histoires personnelles et leurs addictions.
Dès les premières pages, j'ai su que j'avais entre les mains une histoire qui allait beaucoup me plaire.
Irvine Welsh a un style très imaginé, il nous décrit tellement bien ses personnages et l'environnement dans lequel ils évoluent qu'on a la sensation d'être avec eux.
Cette histoire est pleine de violence, déjantée, pleine d'humour décalé, l'auteur semble s'en être donné à coeur joie avec ses personnages.
Je file visionner Trainspotting, j'ai trop envie de voir le visage donné à Renton, Begbie, Sick Boy et Spud dans cette version cinématographique, je viens de passer un super moment de lecture.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..

Si vous aimez la noirceur, les trucs craignos, les mots crus, les embrouilles, la vengeance, la drogue, le sexe mélangés à un brin d'espoir, alors vous aimerez sûrement ce roman.

Si j'avais lu les tomes précédents (j'ai lu ce tome 4 après avis des lecteurs) je pense que j'aurais eu une meilleure vision de ces personnages. Ils semblent avoir tous grandi dans les mêmes quartiers, dans la misère et dont les seules façons de s'en sortir c'était les magouilles, les arnaques, la drogue et tout un tas de choses pas très légales.
Ici, certains semblent vouloir se repentir, d'autres semblent être fières de leur parcours.

Au fil des pages, c'est un tour d'horizon de chaque personnage jusqu'au moment où ils finissent par se retrouver dans un concours de circonstances. J'ai d'ailleurs trouvé le début assez long mais une fois le roman fini, je pense que ces passages ont donné de la profondeur à l'histoire.

En plus des joies des retrouvailles (pas joyeuses pour tout le monde) vont se mêler des mensonges, de la vengeance, de la violence.
Pour un des personnages, j'ai eu énormément de peine. l'expression "trop bon, trop c**" lui allait comme un gant.
Pour un autre, j'ai eu le doute jusqu'au bout s'il jouait la comédie ou pas.
Pour le 3eme, j'ai croisé très fort mes doigts pour que ces envies aboutissent.
Quant au dernier, une sacré crapule sans morale.

Concernant la plume de l'auteur, j'ai été au début déconcerté par le langage, certains mots étant condensés, des voyelles disparues qui donnent un air un peu pecno.
Mais j'applaudis qu'il y ait un style pour chaque personnage, c'était prenant et ça donnait une puissance à la noirceur ou à l'espoir selon le moment.

Attention aux âmes sensibles, certains passages sont crus, voire violent (pas de gorre). Beaucoup de relations sexuelles (c'est moins glamour dans le roman mais restons polis). Il y avait malgré tout, des passages avec de l'espoir ce qui permettait de respirer par moment.

J'ai lu ce livre qui était dans la box Kube Ecosse/Irlande que l'on m'a offerte à Noël.
Je dois avouer avoir eu une lecture mitigée. J'ai souvent hésité à ne pas poursuivre ma lecture mais il y a un je ne sais quoi qui m'a quand même poussée à continuer.
En le commençant je savais que c'était la suite de trainspotting mais on m'a dit que je pouvais le lire sans avoir lu les premiers alors c'est ce que j'ai fait. Je me dit peut être que si j'avais lu le début de la saga, j'aurai été plus transportée.

C'est une histoire d'amitié. 4 amis de longues dates qui se retrouvent à Edimbourg d'abord puis à travers plusieurs villes du monde dans un périple plus que compliqué. On est plongés dans leurs histoires personnelles et leurs additions à la drogue, aux femmes ou encore à la violence.

C'est très cru parfois. Certains personnages m'ont touchée, d'autres beaucoup moins. J'arrivais pas à m'identifier à eux et à comprendre pourquoi la drogue avait une si grande place (c'est là où les premiers livres m'auraient peut être aidée). Mais y a un fil conducteur, un suspens qui m'a tenue et permise d'aller jusqu'au bout. J'ai pas détesté mais on ne peut pas dire que j'ai été emballée.
Je suis convaincue que ce livre peut être totalement apprécié par d'autres. Je me suis juste pas sentie à ma place dans cette histoire.