Depuis l'au-delà

Werber c'est certain ce n'est pas de la grande littérature, mais quand j'ai passé une semaine de dingue je n'ai qu'une hâte le weekend, m'installer dans un bon fauteuil et me vider la tête. Ses phrases sont simples, et courtes je n'ai pas besoin d'un dictionnaire pour décoder ou relire trois fois des phrases qui font la moitié d'une page. Bref nous sommes loin de la masturbation intellectuelle d'un autre courant littéraire. Je m'amuse beaucoup lors de certains dîners où l'on vous cite le dernier Goncourt et ou les personnes ne sont pas fichues de nommer le nom de l'auteur ou le titre du livre, tout simplement parceque cela fait chic ou ajoute une note intellectuelle à leur aura. Perso quand j'ai envie de lire des livres plus sérieux je me tourne vers nos vieux bons philosophes, ou vers des livres scientifiques dont la bibliographie et les sources sont sérieuses. Je me suis entendue un peu sur le sujet tout simplement parce que le fond de weber traite en filigrane cette vieille querelle entre auteurs de genre et les littéraires. Il y a d'ailleurs fort à parier que werber règle ses comptes avec Yann moix, ce dernier en effet descend son confrère à boulets rouges, une attitude qui manque de faire play pour un homme qui se considère comme grand intellectuel
Pour finir j'apprécie Werber pour sa légèreté et parce qu'il me fait rire par conséquent : depuis l'au-delà ne déroge pas à cette règle. Si vous n'êtes pas dans cet esprit passez votre chemin mais cela serait dommage de louper un moment de détente. Il me semble qu'il faut arrêter d'avoir honte de lire des auteurs de genre le principal c'est de lire.