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Critique de Foufoubella
Dans la famille Werber, je demande le fils, Jonathan. Ayant lu deux ou trois livres du père, Bernard, les ayant globalement appréciés, j'étais curieuse de découvrir la plume du fils. Et je peux dire qu'il y a comme un air de famille dans ce roman, Jonathan ayant selon moi les mêmes qualités littéraires, mais aussi les mêmes défauts, que son père.
Mais il n'y a pas que le nom de l'auteur qui a fait tilt, j'avais aussi très envie de découvrir ce livre dont la première de couverture (une vraie photo que l'on peut d'ailleurs facilement retrouvée sur internet en tapant « soeurs Fox ») m'avait fortement intriguée. Et puis, je dois bien le confesser, tout ce qui touche à l'au-delà, au spiritisme, m'a toujours fascinée, et fait peur en même temps. Alors, ouvrez bien vos chakras, sortez vos planches oui-ja et vos tables à trois pieds pour entrer dans ce roman.
Jonathan Werber a pris pour point de départ l'étrange histoire des soeurs Fox qui, au 19ème siècle, sont devenues pionnières dans le domaine du spiritisme, faisant des adeptes au-delà de l'océan. Il paraîtrait que Victor Hugo en personne faisait partie de leur cercle. Mais toute médaille a un revers et les soeurs Fox se sont également aliéné des détracteurs qui ont tenté par des moyens divers et variés de prouver qu'elles n'étaient que des imposteurs, et que leur entreprise était une vaste fumisterie voire l'arnaque du siècle. Et c'est là que l'agence de détective Pinkerton (qui a réellement existé aussi, et a été rachetée il y a quelques années par un groupe suédois) rentre en jeu : démasquer Leah, Margaret et Kate Cox. L'agence va donc dépêcher une enquêtrice particulière en la personne de Jenny Marton qui exerce, à la ville, le curieux métier de magicienne/illusionniste. Alors, les soeurs Fox, réalité ou invention ?
J'avoue avoir passé un très agréable moment en compagnie de ce livre qui m'a divertie au plus haut point. Je suis immédiatement rentrée dedans, éprouvant beaucoup de plaisir à sa lecture. du moins dans les 300 à 350 premières pages. Car ce que les 100 dernières m'ont paru longues... J'ai adoré le rythme des chapitres, relativement courts, en alternance avec des points sur l'illusionnisme, sur les procédés de l'agence Pinkerton, sur l'histoire des soeurs Fox, etc... Mais dès que le tournant de l'histoire est arrivé, je n'ai plus du tout adhéré à l'histoire. C'est en cela que j'ai eu l'impression que si le fils avait les mêmes bonnes idées que le père, il en avait aussi les défauts, notamment sur la fin. Je n'ai en effet jamais adhéré aux fins des livres lus de Bernard Werber, les trouvant souvent très confuses, voire brouillon, un peu comme s'il ne savait pas comment les terminer. Et bien j'ai eu exactement la même impression ici, comme si Jonathan Werber ne savait pas comment se dépatouiller avec son histoire alors que je pense, au contraire, qu'il a vraiment voulu la peaufiner jusqu'au bout. Mais ça n'a pas fonctionné sur moi car j'ai trouvé cela très artificiel et, au final, ça m'a déçue.
Reste néanmoins une sensation agréable sur l'ensemble du roman, un sujet qui m'a beaucoup plu, un traitement auquel j'ai adhéré une grande partie du livre mais une fin qui n'aura pas été à la hauteur, malheureusement.
Lu en octobre 2021
Mais il n'y a pas que le nom de l'auteur qui a fait tilt, j'avais aussi très envie de découvrir ce livre dont la première de couverture (une vraie photo que l'on peut d'ailleurs facilement retrouvée sur internet en tapant « soeurs Fox ») m'avait fortement intriguée. Et puis, je dois bien le confesser, tout ce qui touche à l'au-delà, au spiritisme, m'a toujours fascinée, et fait peur en même temps. Alors, ouvrez bien vos chakras, sortez vos planches oui-ja et vos tables à trois pieds pour entrer dans ce roman.
Jonathan Werber a pris pour point de départ l'étrange histoire des soeurs Fox qui, au 19ème siècle, sont devenues pionnières dans le domaine du spiritisme, faisant des adeptes au-delà de l'océan. Il paraîtrait que Victor Hugo en personne faisait partie de leur cercle. Mais toute médaille a un revers et les soeurs Fox se sont également aliéné des détracteurs qui ont tenté par des moyens divers et variés de prouver qu'elles n'étaient que des imposteurs, et que leur entreprise était une vaste fumisterie voire l'arnaque du siècle. Et c'est là que l'agence de détective Pinkerton (qui a réellement existé aussi, et a été rachetée il y a quelques années par un groupe suédois) rentre en jeu : démasquer Leah, Margaret et Kate Cox. L'agence va donc dépêcher une enquêtrice particulière en la personne de Jenny Marton qui exerce, à la ville, le curieux métier de magicienne/illusionniste. Alors, les soeurs Fox, réalité ou invention ?
J'avoue avoir passé un très agréable moment en compagnie de ce livre qui m'a divertie au plus haut point. Je suis immédiatement rentrée dedans, éprouvant beaucoup de plaisir à sa lecture. du moins dans les 300 à 350 premières pages. Car ce que les 100 dernières m'ont paru longues... J'ai adoré le rythme des chapitres, relativement courts, en alternance avec des points sur l'illusionnisme, sur les procédés de l'agence Pinkerton, sur l'histoire des soeurs Fox, etc... Mais dès que le tournant de l'histoire est arrivé, je n'ai plus du tout adhéré à l'histoire. C'est en cela que j'ai eu l'impression que si le fils avait les mêmes bonnes idées que le père, il en avait aussi les défauts, notamment sur la fin. Je n'ai en effet jamais adhéré aux fins des livres lus de Bernard Werber, les trouvant souvent très confuses, voire brouillon, un peu comme s'il ne savait pas comment les terminer. Et bien j'ai eu exactement la même impression ici, comme si Jonathan Werber ne savait pas comment se dépatouiller avec son histoire alors que je pense, au contraire, qu'il a vraiment voulu la peaufiner jusqu'au bout. Mais ça n'a pas fonctionné sur moi car j'ai trouvé cela très artificiel et, au final, ça m'a déçue.
Reste néanmoins une sensation agréable sur l'ensemble du roman, un sujet qui m'a beaucoup plu, un traitement auquel j'ai adhéré une grande partie du livre mais une fin qui n'aura pas été à la hauteur, malheureusement.
Lu en octobre 2021
