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Critique de hellrick


Gros pavé de près de 500 pages (grand format), ce récit historique constitue le deuxième roman de Jonathan Werber (le fils de l'autre). Présenté comme une histoire de vengeance, le bouquin nous conte effectivement le destin de Simon, soldat républicain de retour à Nantes en 1793. Revenant chez lui après avoir combattu contre les royalistes en Vendée, il découvre que son père a été abattu lors d'une arrestation arbitraire. Sa mère, elle, moisit en prison. le responsable? Jean-Baptise Carrier, consul investi des pouvoirs de la République devenu véritable tyran de la région. Une seule personne ose se dresser sur sa route: l'incorruptible juge Phélippes. Simon accepte d'aider ce-dernier, avec la complicité de Charlotte, une courtisane devenue la favorite de Carrier. Simon devient ainsi un agent double, agissant pour le compte du régime de la Terreur tout en essayant d'abattre son terrible dirigeant.
Richement document, LES ENFANTS DE LA DISCORDE nous offre une vision détaillée des premières années de la boucherie révolutionnaire avec ces petits despotes aux pouvoirs illimités. Arrestations arbitraires, exécutions sommaires, emprisonnement,…les zélés zélotes de la destruction finissent dépasser par leur entreprise barbare: les prisons sont pleines et même la guillotine ne peut tuer suffisamment vite. Dès lors les ennemis de la révolution seront simplement emmenés dans des bateaux et noyés par centaines.
L'auteur entremêle la grande Histoire et le destin de ses deux héros, Simon et Charlotte, englouti dans la folie post-1789. Les dernières pages replacent d'ailleurs le roman dans son contexte et effectue le tri entre les événements et personnages, les uns historiques, les autres inventés. Pour les férus d'Histoire, LES ENFANTS DE LA DISCORDE se montre très prenant, pour le lecteur moins porté sur cette période, l'abondance de détails rend parfois la lecture plus ardue. Quelques longueurs se font sentir, d'abord à mi-parcours et ensuite lors du procès final.
Rien de bien gênant cependant, le roman permet surtout de prendre conscience, pour ceux qui en douterait encore, de l'abomination républicaine et de la folie sanguinaire des infâmes révolutionnaires. Devant autant de massacres, le lecteur, une fois le livre refermé, n'a qu'une envie: crier à bas la république et vive le roi!

Merci à Masse critique / Babelio pour cette lecture

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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