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Critique de Sylvere


Arnü West nous livre ici une bd sur une femme extraordinaire au sens premier du terme, AMELIA EARHART. Amélia nait en 1897, une période en pleine ébullition dans de nombreux domaines (sciences, médecine, explorations…), mais une période où la place des femmes n'est pas simple.

Ce livre rend hommage à une femme un peu oubliée et qui mériterait au contraire d'être présentée dans tous les manuels scolaires. Pour ceux qui veulent découvrir Amélia, il y a un épisode d'Autant en emporte l'histoire sur France Inter qui lui est consacré "Amelia Earhart, l'aviatrice du Kansas".



Dès l'enfance, Amélia a un caractère fort et des rêves plein la tête. C'est également une jeune femme brillante qui se passionne pour les mathématiques, les énigmes scientifiques, la médecine, les langues, l'art et le sport.

Sa vie bascule en 1920, lors d'un baptême de l'air, c'est la révélation, elle a trouvé sa voie, elle veut voler et elle volera. Elle s'inscrit pour prendre des cours avec Neta Snook. Rapidement elle va battre les records, traversée de l'Atlantique, des Etats-Unis, du Pacifique etc. Son éditeur et mari va faire d'elle une vedette et lui permettre de financer ses expéditions tout en profitant au passage de son image pour ses propres affaires.

En 1937, elle se lance un nouveau défi, faire le tour du monde avec escale. Mais le 2 juillet 1937, son avion disparait, alors qu'elle était partie de Papouasie-Nouvelle-Guinée, elle n'arrivera jamais à l'étape suivante. le président Roosevelt apprenant cela fait envoyer toutes les forces présentes dans la région pour les recherches, par cette décision, on mesure l'importance d'Amelia Earhart dans son pays. Ce ne sont pas moins de 66 avions, une vingtaine de navires et 4 000 hommes qui quadrillent l'océan. Mais après deux semaines de vaines tentatives, les recherches s'arrêtent. On ne saura jamais réellement ce qui s'est passé et de nombreuses théories fleurissent.


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