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Critique de jeannedesaubry


Innocence perdue
Donald Westlake
Rivages Noir, 2012 (première sortie 1967)

Avec Westlake, le plus probable est que vous ne rencontrerez jamais que des surprises. Je connaissais, naturellement, la série des Dortmunder. le dernier titre lu se terminait sur les collines d'Ecosse, Dormunder poursuivant Kelp, qui l'avait entrainé une fois de plus dans une aventure foireuse. Mais… les deux protagonistes galopaient sous l'orage, en armure… A la limite du grand guignol, un titre écrit un peu rapidement, une commande, peut-être ? Un roman qui m'avait toutefois tiré quelques sourires joyeux. Dortmunder et sa poisse, son côté Droopy… ça fonctionne toujours.
Un autre volume avait le bon gout de me tendre ses petits bras depuis la bibliothèque : « Innocence Perdue ». Rien que le titre… une merveille. J'ignorais tout de la série « Tobin ».
Dans les premiers chapitres, on découvre, en douceur et à la fois en profondeur, le personnage principal. le héros, Mitch Tobin, dresse un mur au fond de son jardin. Cet acte, en apparence anodin, est mené avec la plus parfaite des tranquillités apparente, la plus lente des méticulosités, sous l'oeil de sa femme. Ces quarante première pages, entendons-nous, ne sont jamais ni descriptives, ni introspectives. On est là dans le comportementalisme le plus strict. Aussi, la fureur et la violence ayant mené cet ex policier à se réfugier dans la tranchée de son enceinte, émergent-elles avec une subtilité prégnante.
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Lien : http://jeanne.desaubry.over-..
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