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Critique de Foufoubella


J'ai connu ce livre par le biais du film de Costa-Gavras avec José Garcia que j'avais vu au cinéma lors de sa sortie.
Je n'avais pas l'intention particulière de lire ce roman mais une amulette trouvée lors du challenge Pyramide m'a fait explorer la PAL d'un autre challenger afin d'y faire migrer un de ses livres dans la mienne. J'ai choisi celui-ci.

Sincèrement, je me souvenais de l'histoire dans sa globalité, soit un homme qui se mue en serial-killer par nécessité (si si) et non par goût du crime ou du sang, mais je ne me rappelais plus comment ça se finissait (si, bien entendu, le film et le roman finissent de la même manière...)

Burke Devore est un homme aux abois. A 51 ans, il se retrouve licencié, en fin de droits, et ne sait pas comment retrouver un emploi. Cadre dans l'industrie du papier, il a donné ses plus belles années professionnelles à son entreprise qui a préféré finalement délocaliser au Canada et se délester, au passage, d'un certain nombre de ses salariés, ventre mou de l'entreprise, utiles, certes, mais pas irremplaçables.
Burke se retrouve donc au chômage, deux adolescents à la maison, sa femme ne travaillant pas depuis leur mariage car son seul salaire leur permettait de vivre correctement. Sans être riches, ils appartenaient à la classe moyenne aisée. Il a donc une idée, Burke, pour retrouver un emploi à sa juste valeur: éliminer un à un les concurrents potentiels, ceux qu'il juge pouvoir lui passer devant lors de l'entretien d'embauche. La traque commence...

J'ai passé un agréable moment avec cette lecture qui nous immerge dans la société capitaliste et libérale de la fin des années 1990 et qui est aussi et avant tout une critique de ce monde de fous dans lequel on vit où l'être humain passe après l'argent et la rentabilité.
Le fait que le roman ait été écrit à la première personne nous permet d'entrer en empathie (si si) avec Burke. Je me suis surpris à comprendre ses arguments qui le conduiront à accomplir son funeste dessein, même si bien entendu il va très, trop loin.

La plume de Donald E. Westlake, que je ne connaissais pas, est agréable, la traduction à la hauteur.

Une lecture divertissante même si elle donne aussi un peu froid dans le dos.


Challenge multi-défis 2019
Challenge du livre au film
Challenge jeu de l'oie littéraire (2ème partie)
Challenge Trivial Reading
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