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Critique de JoedeCarc


Je suis entré dans le polar par la porte de derrière.
À travers des livres qui se promènent à la lisière des genres, se jouent des codes pour mieux les faire respirer.
Après "Ordo" et sa douce mélancolie puis "Adios Sheherazade" et sa colère désopilante, je ne pouvais affirmer vraiment connaître Wetslake, même si ces deux livres m'ont retourné la tête, pour des raisons assez différentes. Pour connaître Wetslake, il me fallait faire la connaissance de son personnage le plus célèbre, Dortmunder.
C'est chose faite avec "Pierre qui roule", et j'en sors plus qu'enthousiaste.
Moi qui pensais naïvement que les romans noirs étaient limités aux histoire de sombres conspirations d'états ou aux petits crimes perpétrés dans la ceinture des banlieues, j'ai dû corriger mes à prioris.
Naturellement, Wetslake développe un style bien à lui qui consiste à mettre en place une sorte de grande pagaille ciselée à l'humour (presque absurde) et aux retournements de situations incessants. Les dialogues sont absolument savoureux, pince sans rire, l'histoire se lit d'une traite, les personnages sont drôles, attachants, le tout se drape d'une tonalité très cinématographique.
Avec sa petite bande de truands poursuivis par la malchance, Westlake s'amuse et nous amuse. Je ne demande pas mieux et me joins à la cohorte des amateurs du grand Donald.
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