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Critique de Eilly


On ne va pas se mentir, si je l'ai lu c'est parce que depuis quelques années je souffre d'une légère agoraphobie qui me gâche la vie. J'étais donc très curieuse de découvrir ce roman traitant de ma « maladie » et j'en ai été ravie !
Phobie douce est un roman feel-good tout en douceur et en justesse. Les personnages sont très intéressants parce qu'ils changent de ce que nous avons l'habitude de lire dans les livres d'ado. Nous avons une vraie manipulatrice au grand coeur, elle veut arriver à ses fins à tout prix mais ne cesse de réellement s'inquiéter. le beau gosse geek, gentil et sportif, ça nous change de de l'éternel bad boy briseur de coeur. Et pour terminer Solomon notre agoraphobie plus qu'attachant, avec un humour très agréable et une vraie philosophie de vie.
Ce que j'ai particulièrement aimé c'est la façon dont l'agoraphobie a été amenée. Au début, on nous l'a présente comme une maladie qui rend complètement fous les gens qui en sont atteints, qu'ils sont bizarres et quelques peu extraterrestres sur les bords. Plus le roman avance et plus on la traite comme une souffrance mentale très forte pouvant amener des crises d'autodestruction. C'était très juste. J'aurais aimé en voir un peu plus par contre, quelques pages supplémentaires afin de mieux l'expliquer n'aurait pas été de tout refus mais je me contente de ça.
Il s'agit d'une lecture très rapide remplit de bon sens sur base d'une histoire d'amitié originale avec derrière des thèmes importants comme la confiance en soi, la quête d'identité, écrite de manière très fluide avec tendresse ce qui rend le roman très lumineux. Il vous fera passer à coup sûr, un excellent moment.
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