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Critique de patlam


Les Dragons de la Cité Rouge développe une aventure qui ne fait pas véritablement preuve d'une grande originalité même si on y retrouve absolument tous les ingrédients de l'imaginaire Fantasy. Un guerrier solitaire, une épée mystérieuse susceptible d'engendrer le chaos, des complots politiques, des assassins démoniaques, une tribu barbare, des dragons, sans oublier les nains, les elfes, les orcs et les sorciers. le personnage central, Alec Deraan, n'est pas non plus exempt d'un certain classicisme bien qu'on échappe au sempiternel jouvenceau propulsé au rang de héros. Ancien militaire sauveur du royaume, amant de la future reine, il a renoncé à tous les honneurs pour devenir mercenaire chasseur de primes. Il est lié par un pacte obscur à Shen Sey, un succube, sorte de démone qui le protège mais, cette protection a un prix, il ne peut ni aimer ni vivre avec une femme sous peine de la voire mourir. L'histoire est plaisante avec une place substantielle accordée aux dragons, des dialogues savoureux et un rythme soutenu. L'auteur va à l'essentiel sans s'encombrer de détails, de descriptions ni des états d'âme de ces personnages et de ce fait, le récit semble gagner en efficacité, évitant des longueurs superflues et par là même la lassitude. Pour autant, le manque d'émotion dégagé par des personnages qui restent par ailleurs très énigmatiques, leur personnalité qui n'est à l'évidence pas assez exploitée font que l'histoire manque clairement de profondeur voire d'intérêt. le scénario est plutôt mince, tout se passe très vite, l'intrigue ne présente aucune spécificité, n'offre aucun rebondissement significatif, ni grandes surprises ni révélations marquantes. On aurait aimé, entre autre, en savoir plus sur Shen Sey, sur son passé, ses motivations, ses desseins et la nature du pacte qui la relie à Alec. Il aurait été judicieux d'explorer plus en détail l'univers qui sert de support au récit, d'analyser plus précisément les conjonctures et de s'attarder sur les divers protagonistes, leur psychologie et leurs histoires. En ce sens, la fin reste trop fragmentaire, laissant en suspend nombre de questions. Erik Wietzel élabore une histoire divertissante, simple et légère, pas inintéressante mais pas spectaculaire non plus.
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