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Critique de Verolo


J'aime découvrir des premiers romans, de nouvelles manières d'écrire, de nouvelles imaginations, de nouveaux univers littéraires…
Ce roman m'a donc attiré pour cela, et pour son sujet, qui promettait des secrets de famille à rebondissements (ça, c'est mon péché mignon, je trouve que cela donne souvent de bonnes histoires).
J'ai donc sauté sur l'occasion de le lire, en version numérique. Parution fin août 2023.

Le livre commence sur un épisode de 1965, puis on bascule en 2018, avec Byron et Benny, en Californie. Ces deux frère et soeur, désormais quadragénaires, se sont perdus de vue suite à une dispute. Ils se retrouvent car leur mère Eleanor, vient de décéder, et il faut liquider l'héritage. le notaire leur annonce alors qu'ils doivent écouter, ensemble, un enregistrement d'Eleanor, qui leur raconte son histoire, qui sera pleine de surprises et de rebondissements pour ses enfants…
C'est donc peu de dire que l'ambiance est plombée entre eux. On la découvre de l'intérieur, par les voix successives de Byron et Benny. Vont s'ajouter les voix de leur mère et d'autres protagonistes du passé, au fil de ce roman choral.
Passé le moment où il faut bien s'habituer aux différents personnages, aux différents lieux et époques, l'histoire se déroule toute seule, entre une île des Caraïbes (la Jamaïque ?), l'Angleterre, et les États-Unis, du 20eme siècle à aujourd'hui.
Il y aura de multiples rebondissements, certains plus prévisibles que d'autres, qui donnent un récit incroyable, comme peuvent en produire les vies des émigrés, des exilés, des travailleurs pauvres forcés, de tous temps et partout sur la terre, à des stratégies d'évitement pour tromper la mort et l'exploitation.
Cela peut paraître trop rocambolesque à certains, mais moi, j'y ai cru, et je me suis laissé embarquer.
Un bon pavé, mais avec du sens, qui aborde aussi la reproduction des comportements au fil des générations.
Le titre anglais est « Black Cake », en référence à ce traditionnel gâteau des Caraïbes qui tient une place si importante dans le roman. Pourquoi ne pas l'avoir gardé en français, même si « Les parts oubliées » n'est pas un mauvais choix ?

Merci à l'éditeur Buchet-Chastel et à Netgalley pour cette lecture.
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