AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de latina


latina
07 décembre 2016
Petit cours d'Histoire accéléré : les années 60, qu'est-ce que ça vous rappelle ?

Moi : la télévision en noir et blanc, l'école du village et « monsieur le maitre », les problèmes de robinet et de train, la marelle, le jeu de la balle magique, celui de l'élastique, le jeu des « gendarmes et des voleurs le « quatre-heures » composé d'un bol d'Ovomaltine et d'une tartine de choco...et puis les livres, les livres, les livres....La comtesse de Ségur, le club des cinq, le clan des sept, Fantômette...C'est mon enfance, une époque sans problème, sans prise de tête, insouciante.

Franz Farkas : la télévision en noir et blanc, Zorro, l'école de Tilliers, la nouvelle petite ville où il est venu habiter avec son papa médecin après son « accident », les jeux de bille, d'osselets, le goûter composé d'une tartine de confiture ou tout autre gâteau cuisiné par Claire, la jeune veuve au service de Mr Farkas.... et les livres, les livres, les livres...Mais aussi la découverte d'un curieux journal intime qui va provoquer beaucoup d'interrogations.
Beaucoup de questions, oui, car Franz est un petit garçon intéressé par tout, à commencer par sa propre famille, dont son papa, bizarrement, ne veut pas trop lui parler. Même sa maman reste un mystère pour lui, elle est décédée le jour de « l'accident », et lui-même a été blessé, à tel point qu'il a perdu tout souvenir d'avant. Commence alors un apprentissage de la nouvelle vie, celle avec son papa infiniment tendre, avec ses copains d'école (2 très bons amis et 1 mauvais), avec Claire et Luciane, sa fille de 14 ans, et puis Mr Homer et son gendre, ainsi que d'autres connaissances qui ont toutes un rapport avec la guerre qui s'est terminée voilà une vingtaine d'années et qui ressurgit soudain dans les esprits et les coeurs.
Guerre 40-45 et les Juifs qu'il faut cacher, guerre d'Algérie aussi...
Franz lui-même ayant une descendance juive et kabyle, il veut savoir.

J'ai bien aimé suivre ces lignes écrites avec tendresse, à la manière de Martin Winckler tel que nous le connaissons.
Ce petit Franz dorloté par un papa plein d'humanité et rempli de culpabilité suite à la mort de sa femme, je l'ai accompagné et compris parce qu'il appartient au monde de mon enfance et parce qu'il partage ma passion, la lecture. Je me suis un peu ennuyée, pourtant, car ce gros livre se répète assez bien et ronronne à certains moments.

Mais bon, je le recommande à qui veut se plonger dans les années 60, dans une petite ville de province, à l'ombre d'un clocher spectateur de bien des joies et des drames...
Commenter  J’apprécie          629



Ont apprécié cette critique (55)voir plus




{* *}