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Critique de Kaya


Kaya
07 février 2013
Voilà un récit qui ne laisse pas indifférent... Pour moi qui écris un mémoire sur l'avortement en littérature, "la vacation" me semblait être un must-read absolu et je n'ai pas été déçue.

Très dérangeante, cette "vacation". Tout au long du récit, on a envie de serrer les cuisses: on a l'impression que c'est nous qui avons les jambes écartées, les pieds dans les étriers.
Très intrigante, cette "vacation". Ce récit en "tu"' qui étonne au début, auquel on s'habitue peu à peu, jusqu'à l'émergence d'un "je" tant (in)attendu. Je me demandais comment M. Winckler allait écrire une fin acceptable pour ce roman, et il s'en est ma foi très bien sorti. Rien n'est plus difficile à mes yeux que d'écrire une bonne fin de roman...

Ce roman a quelque peu ébranlé ma vision du médecin distant, qui ne porte pas de jugement, aux mains de qui nous ne sommes que des numéros. C'est un métier qui, socialement, est plus difficile qu'il n'en a l'air.
Le début du roman nous donne l'image d'un bon docteur, qui met ses patientes à l'aise, mais la suite nous plonge peu à peu dans les noirceurs de Bruno Sachs.... Sous le masque objectif du médecin, il y a un homme qui pense, un homme qui ressent.

"La vacation" est un roman que je n'oublierai pas...
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