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Critique de Nastie92


J'ai trouvé ce livre bien agaçant. Les thèmes abordés m'intéressaient (les femmes et la médecine), mais ni le fond ni la forme ne m'ont plu.
Martin Winckler met en scène Jean Atwood, interne imbu de lui-même, vexé d'être obligé de passer six mois dans une unité "Médecine de la femme", alors qu'il se destine à un grand avenir de chirurgien. Jean traîne des pieds en arrivant dans ce service, mais ce qui devait arriver arriva, le travail que son chef y effectue va lui plaire, et notre bougon désagréable et râleur va se transformer en une personne charmante et dévouée à ses patients. le truc est éculé, et a déjà été vu et revu dans tellement de livres et de films, que ça en devient lassant. Ce n'est plus une ficelle, c'est un cable acier torsadé triple épaisseur !
Le séjour de Jean dans cette unité est l'occasion pour l'auteur de nous infliger une ribambelle de cas, une flopée de portraits de femmes plus caricaturaux les uns que les autres. C'est lourd, très lourd.
Bon, quand je n'aime pas... je n'aime pas. Mais ce qui m'a vraiment déplu tout au long du livre, c'est le côté donneur de leçons. Il n'y aurait qu'une seule façon de faire, une seule bonne pratique, et tous ceux qui ne s'y tiennent pas sont d'horribles praticiens irrespectueux de leurs patientes. L'auteur se permet même en fin d'ouvrage de recommander un certain nombre de livres et de sites "aux médecins qui ne veulent pas mourir idiots"... je pense que ses confrères ont apprécié !
Martin Winckler débite des évidences, il clame haut et fort que les praticiens doivent respecter leurs patientes, il dénonce la collusion qui existe parfois entre laboratoires pharmaceutiques et médecins. Tout ça pour ça !
Je précise que je ne suis pas médecin, et que je n'écris pas ces lignes parce que je me serais sentie vexée par ce que j'ai trouvé dans ce livre. Je suis une simple lectrice. Une lectrice agacée.
Enfin, pour être honnête, je tiens à signaler un autre ouvrage de martin Winckler que j'avais trouvé très intéressant, En souvenir d'André, dans lequel il invite le lecteur à réfléchir sur la difficile question de la fin de vie.
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