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Critique de pictura


Toujours un régal de lire un poulpe.
Ici, c'est l'univers médical, l'auteur, Winckler connait bien le sujet et dans ses ouvrages il n'hésite pas à nous montrer l'ambition dévorante de ces hommes en blouse blanche qui oublie le côté humain, relationnel. Il est lui-même un médecin. Il aime taper sur ces pontifes, plein de pouvoirs, d'arrogance, d'abus, détestables à souhait.
Touche pas à mes seins (tout le monde reconnait le jeu de mots ? ) est écrit avec un découpage intégral, on suit la procédure du juge, l'enquête, puis notre ami le poulpe, puis un de ses amis etc.. un peu épistolaire.
C'est comme un jet de piste, la trame devient apparente à la moitié du livre et on plonge dedans avec délectation, avide de finir le bouquin ; et puis quel bonheur de lire l'aventure menée par un juge qui fait bien son boulot, défenseur de l'orphelin et pas que du riche avocat (il me rappelle la série engrenage avec l'excellent juge François Roban)
LE livre est différent des autres poulpe dans la mesure où il n'y a pas d'enquête de Gabriel qui est ici très lisse, trop lisse. On ne le reconnait pas du tout.
Winckler a repris ses personnages (Bruno Sachs, la ville de Tourmens). Au début, je prenais ça pour un clin d'oeil mais le clin d'oeil est devenu un oeil fermé puis tout un cyclope y est apparu. Il n'avait pas besoin de se servir d'eux pour le poulpe. Au contraire, l'écriture d'un poulpe doit être facile, souple, on abat les cloisons, on ne fait pas dans la dentelle et le poulpe bastonne, bastonne…Une petite histoire de 100 pages doit se suffire à elle-même.
Enfin, c'est un détail après tout, juste mon avis…
C'est une bonne histoire, qui ravira les amateurs de polar.
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