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Critique de cmpf



Cette histoire est à deux voix, à environ 70 années d'intervalle. La première dans les années 40 est celle de Rill Foss/May Weather, la seconde est celle d'Avery Stafford de nos jours.
Elle parle de l'enlèvement d'enfants pauvres, de préférence blonds pour les faire adopter par de riches familles après un passage dans une maison, qui peut être considérée comme la maison des horreurs. Si les autres personnages sont fictionnels, la responsable Georgia Tann a bien existé.

Rill vit sur un bateau sur le fleuve avec ses parents Briny et Queenie, ses trois soeurs, Camellia, Lark, Fern et son petit frère Gabion. Sa mère enceinte de jumeaux doit être emmenée à l'hôpital par son père. Pendant cette absence, ils sont enlevés par des policiers, emmenés dans la maison de Mme Murphy et renommés. La nourriture est insuffisante, les punitions nombreuses et violentes, et le risque d'être violés constant. En tant qu' aînée, Rill se sent obligée de veiller sur ses frères et soeurs, pourtant tous lui seront enlevés.

Avery Stafford, avocate, appartient à une famille de politiciens. Elle est revenue auprès de son père atteint d'un cancer pour l'aider et être à son tour élue sénatrice. Ce qui m'a frappée, c'est que bien qu'adulte elle n'est pas libre de son temps, ni bien sûr de ses paroles. Sa vie est régie par la conseillère de son père et elle s'y conforme. Je ne suis plus très sûre d'envier les riches !
Lors d'une visite officielle de maison de retraite, elle est intriguée par une pensionnaire et retourne la voir. Une photo dans la chambre l'intrigue, elle croit y reconnaître sa grand-mère. C'est le point de départ d'une enquête difficile, sa propre grand-mère ayant un début d'alzheimer et la plupart des gens ne pouvant ou ne voulant pas parler.

Je ne connaissais pas cet odieux trafic qui a enrichi Georgia Tann, pourtant considérée par tous et consultée par Eleanore Roosevelt pour les questions d'adoption. Je ne regrette pas ma lecture. Malheureusement les autres ouvrages qui en parlent sont en Anglais.


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