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Critique de Ariane84
"Les bijoux bleus", un titre poétique et une couverture colorée pour un roman dur et perturbant, d'autant plus si l'on sait qu'il a été inspiré de faits réels.
La narratrice Filiz est une jeune fille vivant dans une zone reculée de la Turquie, dans une famille et un environnement pauvres et encore très traditionnels, avec des pères et des maris omnipotents et une violence non seulement banalisée mais presque encouragée.
Le récit démarre alors que Filiz est encore une enfant puis nous la suivons d'année en année et de désillusion en désillusion, de douleur en douleur, jusqu'à l'âge adulte et, peut-être, l'espoir pour elle et ses enfants.
C'est un texte dur, fait de très courts chapitres ce qui accentue la force des propos, et très poignant lorsque l'on pense à la situation de nombreuses femmes qui se trouvent dans la même situation que la narratrice.
Le roman réussit à éviter l'écueil de tomber dans le pathos, les faits sont décrits de façon brute mais sans larmoiement ni apitoiement, et c'est ce réalisme qui justement fait froid dans le dos.
À lire car c'est un texte qui remet les idées en place, mais si vous avez le coeur bien accroché...
La narratrice Filiz est une jeune fille vivant dans une zone reculée de la Turquie, dans une famille et un environnement pauvres et encore très traditionnels, avec des pères et des maris omnipotents et une violence non seulement banalisée mais presque encouragée.
Le récit démarre alors que Filiz est encore une enfant puis nous la suivons d'année en année et de désillusion en désillusion, de douleur en douleur, jusqu'à l'âge adulte et, peut-être, l'espoir pour elle et ses enfants.
C'est un texte dur, fait de très courts chapitres ce qui accentue la force des propos, et très poignant lorsque l'on pense à la situation de nombreuses femmes qui se trouvent dans la même situation que la narratrice.
Le roman réussit à éviter l'écueil de tomber dans le pathos, les faits sont décrits de façon brute mais sans larmoiement ni apitoiement, et c'est ce réalisme qui justement fait froid dans le dos.
À lire car c'est un texte qui remet les idées en place, mais si vous avez le coeur bien accroché...
