Louise et les méandres de la vie

Le monde devenait fou. On immolait la jeunesse au nom de la santé des plus âgés, alors que bon nombre de vieux auraient donné, avec bonheur, leur vie pour les plus jeunes.

* (plus tard, un personnage dira même que la solution au covid est de laisser mourir les plus faibles... Ben voyons !)

L'angoisse de ce monde où tout va de plus en plus vite, à tel point que les gens n'ont plus le temps de vivre à leur propre rythme et qu'ils bouffent, en se cachant dans un monde virtuel, tellement la plupart d'entre eux ont peur de vivre leur propre vie.

La joie de vivre revient toujours si on lui en laisse la place. Le bonheur, la joie, la satisfaction, c'est surtout un choix que l'on doit faire avec ce que l'on a.

Ce qui rend le plus heureux, ce n'est jamais l’avoir, c'est l'être. Se sentir aimé, entouré, et aimer en retour, c'est le plus beau cadeau de la vie et le seul qui vaille la peine de se plier en quatre.

L'angoisse de ce monde où tout va de plus en plus vite, à tel point que les gens n'ont plus le temps de vivre à leur propre rythme et qu'ils bouffent, en se cachant dans un monde virtuel, tellement la plupart d'entre eux ont peur de vivre leur propre vie.

Depuis la fameuse nuit pendant laquelle on l'avait dépouillée, elle se sentait de travers, comme bancale, tels un objet cassé ou une chose abîmée à laquelle on aurait soustrait une partie vitale : une chaise ou une table sans pieds, un chien sans queue à la patte cassée, un chat sans vibrisses, une muraille trouée, une poêle cabossée ne servant plus à rien.

Le bonheur attire les gens comme un aimant; le malheur ou la sensation larvée du malheur les repousse malgré eux. Cela les effraie, les ennuie, les confronte parfois à leurs propres non-dits, les dérange. La vie recèle pour chacun suffisamment d'écueils pour ne pas avoir envie de se charger de ceux des autres.

Tolérance zéro pour la jeune fille ou le jeune homme qui se faisait contrôler au volant, n’ayant bu que trois verres de vin et revenant de chez des amis. Tolérance zéro pour toute parole trop explicite et considérée comme injurieuse pour son prochain. Le nom de certains gâteaux était banni, au nom du racisme, alors que bien des personnes de couleur n’y voyaient pas de malice.

*extrait qui m'a quelque peu choquée

On voyait à travers les yeux de cette société qui progressait chaque jour dans la tolérance, mais qui parfois aussi, sans crier gare, faisait marche arrière.

Tu dois avancer, Pierre, et laisser le passé derrière toi, sans l’oublier pour autant, comme devrait le faire le monde entier, en honorant la mémoire et en transmettant le bon message à chaque génération.