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Critique de Lazare404
Denny Malone est un roi et son royaume c'est Manhattan North.
Chef officieux de la Task Force, l'unité d'élite et de choc de la NYPD, il a pour but de mettre un terme aux trafics de drogue et d'armes qui font des ravages dans New York. Et force est de reconnaitre que Malone est plutôt efficace dans son travail, notamment grace à ses méthodes musclées.
Les médias le qualifient de Héros de la Police.
Sauf que Malone est corrompu.
Il fraye avec les dealers et la mafia, ferme les yeux sur certains crimes, accepte les pot-de-vins, ment au tribunal et achète des policiers, des avocats, des procureurs. Oui Denny Malone est pourri, pourri jusqu'a la moelle.
Et cela va lui porter préjudice. le FBI et le gouvernement federal vont le prendre au piège et le faire tomber dans une spirale infernale émaillée de fusillades, dilemmes, rebondissements et retournements de situations dont un ou deux sont quand même un peu tirés par les cheveux.
Le roman met du temps à véritablement commencer puisqu'il faut attendre deux cents pages sur environ six cents pour que les ennuis pointent le bout de leur nez pour Malone.
Pourtant cette lenteur apporte deux points positifs au livre: une ambiance et des personnages solides.
Pour ce qui est de l'ambiance, on est plongé en plein New York de Manhattan North à Greenwich Village, de Harlem au Bronx. Et le souci du détail est la: les descriptions minutieuses des quartiers tout comme celle d'une société presque partout corrompue est très bien retranscrite.
Les personnages sont l'autre gros point fort du roman: fouillés, caractérisés ils apparaissent humains, crédibles avec leurs forces et leurs faiblesses, leurs qualités et leurs défauts, Malone en tête.
Pourtant on échappe pas à quelques clichés comme le bleu un peu naif qui sort d'une grande université avec son éducation un peu bourgeoise qui se heurte aux dures réalités du terrain.
Le style d'écriture est direct, percutant et souvent grossier mais ça s'accorde parfaitement au ton sombre du récit, à la vision très crue du monde et à la personnalité très "badass" de ses protagonistes.
Avec Corruption, on se retrouve donc en presence d'un polar musclé mais souffrant de quelques problèmes de rythmes qui tire avant tout sa force de ses personnages et du cadre dans lequel il se déroule.
Une belle découverte.
Chef officieux de la Task Force, l'unité d'élite et de choc de la NYPD, il a pour but de mettre un terme aux trafics de drogue et d'armes qui font des ravages dans New York. Et force est de reconnaitre que Malone est plutôt efficace dans son travail, notamment grace à ses méthodes musclées.
Les médias le qualifient de Héros de la Police.
Sauf que Malone est corrompu.
Il fraye avec les dealers et la mafia, ferme les yeux sur certains crimes, accepte les pot-de-vins, ment au tribunal et achète des policiers, des avocats, des procureurs. Oui Denny Malone est pourri, pourri jusqu'a la moelle.
Et cela va lui porter préjudice. le FBI et le gouvernement federal vont le prendre au piège et le faire tomber dans une spirale infernale émaillée de fusillades, dilemmes, rebondissements et retournements de situations dont un ou deux sont quand même un peu tirés par les cheveux.
Le roman met du temps à véritablement commencer puisqu'il faut attendre deux cents pages sur environ six cents pour que les ennuis pointent le bout de leur nez pour Malone.
Pourtant cette lenteur apporte deux points positifs au livre: une ambiance et des personnages solides.
Pour ce qui est de l'ambiance, on est plongé en plein New York de Manhattan North à Greenwich Village, de Harlem au Bronx. Et le souci du détail est la: les descriptions minutieuses des quartiers tout comme celle d'une société presque partout corrompue est très bien retranscrite.
Les personnages sont l'autre gros point fort du roman: fouillés, caractérisés ils apparaissent humains, crédibles avec leurs forces et leurs faiblesses, leurs qualités et leurs défauts, Malone en tête.
Pourtant on échappe pas à quelques clichés comme le bleu un peu naif qui sort d'une grande université avec son éducation un peu bourgeoise qui se heurte aux dures réalités du terrain.
Le style d'écriture est direct, percutant et souvent grossier mais ça s'accorde parfaitement au ton sombre du récit, à la vision très crue du monde et à la personnalité très "badass" de ses protagonistes.
Avec Corruption, on se retrouve donc en presence d'un polar musclé mais souffrant de quelques problèmes de rythmes qui tire avant tout sa force de ses personnages et du cadre dans lequel il se déroule.
Une belle découverte.
