AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de lousalinger


On laissait Danny Ryan en fâcheuse posture, après la défaite du clan irlandais au profit de la mafia italienne. Traqué par ses ennemis et le FBI, le valeureux docker était contraint à la fuite avec ce qui reste de sa famille et de ses fidèles. Don Winslow reprend exactement là pour ce chapitre II, La Cité des Rêves, et conserve une certaine proximité avec les récits mythologiques immémoriaux. L'Énéide pour le plus évident, cité à chaque partie (La Cité en Flammes était plus en phase avec L'Iliade) et dont il reprend les grandes lignes. Ça donne même l'impression de bloquer l'écrivain, pas très inspiré avec ce deuxième tome. le livre n'est pas avare de rebondissements, c'en est même un problème. Comparé au premier volet, ils sont plus nombreux, plus invraisemblables au point de jouer contre l'intrigue car soit ils referment des portes soit ne débouchent sur rien. Winslow n'arrive pas non plus à recréer de construction chorale, véritable source de suspense puisqu'elle amenait inexorablement les personnages vers une collision dramatique. Il reste heureusement une première partie efficace où Danny, Peter et les autres "vétérans" se "libèrent" du passé. Puis le petit détour rigolo dans les coulisses d'Hollywood avec les deux chiens fous de la bande (Sean et Kevin). Et une séquence de bad trip dans le pur style "écriture spontanée" chère à la Beat Generation. du fait de son style éthéré, La Cité des Rêves se lit aussi vite que son prédécesseur. Mais Winslow aurait bien fait d'oublier un peu la fresque de Virgile histoire de mieux cadrer la sienne.
Commenter  J’apprécie          00







{* *}