Il a toujours le don, Don.
Des Irlandais.
Des Italiens.
Un territoire.
Un clan de trop.
Bon, on va commencer par ce qui fâche et occasionnera, de fait, le retrait immédiat d'une étoile sur l'échelle de Babelio, ce sentiment prégnant et durable d'évoluer en terrain ultra balisé.
D'un autre côté, est-il concevable de révolutionner du tout au tout le genre, notamment pour Winslow qui écrivit déjà largement et merveilleusement sur le sujet. Je pose la question.
Hormis ce léger désagrément, il serait mentir d'affirmer m'y être ennuyé une seule seconde.
Pourtant peu enclin à la poudreuse, fut-elle hivernale,
La Cité en Flammes pose les bases robustes d'une nouvelle trilogie déjà addictive.
Les personnages sont truculents et la dramaturgie parfaitement calibrée.
Amateurs de cassage de tête (au propre comme au figuré car envisager l'éventualité de trahir, voire de sacrifier certains de ses soldats pourrait occasionner ce type d'effets secondaires) adeptes de récits aussi intenses qu'un bon vieux robusta des familles, jetez-vous sur ce nouvel opus qui, à défaut de vous faire défaillir de surprise le fera de plaisir, assurément.
Un immense merci à Babelio ainsi qu'aux éditions Harper Collins Noir pour cette mise en bouche des plus appétissantes.
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