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Critique de Ellanamamanda
Une lecture féministe quasi-« classique », qui m'avait été recommandée par beaucoup… Et pourtant, le roman ne m'a pas beaucoup plu. Alors il faut savoir que c'est centré sur l'enfance de l'autrice, ou plutôt sur ce qu'elle a bien voulu en raconter (d'après ce que j'ai compris, elle raconte les choses de façon complètement différente d'un livre à l'autre, je laisse ce jeu aux lecteurs et lectrices les plus motivé-es !).
On y suit la petite Jeannette, qui grandit dans un carcan très étrange parmi les missionnaires pentecôtistes, où les week-ends sont rythmés par la distribution de tracts sur les marchés sous la pluie pour convaincre les âmes damnées, puis à écouter des prêtres annoncer les miracles qu'ils ont accompli dans telle tribu africaine pour évangéliser des villages entiers…
Au lieu d'avoir une enfance innocente, la petite Jeannette brode des sentences bibliques de fin du monde et sculpte des passages obscures de l'Evangile. Et elle est très triste de n'être jamais reconnue pour son « implication », pendant que les maîtresses se demandent ce qui lui passe par la tête. Bref, c'était intéressant mais difficile de se sentir impliquée dans ce récit.
Elle rencontre ensuite une amie qu'elle aime beaucoup, jusqu'à ce que les adultes découvrent (imaginent ?) qu'elles sont ensemble et les condamnent sévèrement. Forcément, deux lesbiennes parmi les missionnaires chrétiens exemplaires, ça fait tâche. Alors même si elles sont séparées, elles vont finir par se revoir, aidées d'une amie âgée qui comprend l'amour qui les unit, avant que les deux ados ne s'en rendent compte elles-mêmes.
Il ne se passe pas grand-chose d'autre, difficile d'en dire plus. J'ai aimé la critique de l'hypocrisie de la religion et du comportement très coincé de la plupart des personnages, l'écriture était très fluide (heureusement)… Je retenterai peut-être l'expérience avec un autre roman de l'autrice !
On y suit la petite Jeannette, qui grandit dans un carcan très étrange parmi les missionnaires pentecôtistes, où les week-ends sont rythmés par la distribution de tracts sur les marchés sous la pluie pour convaincre les âmes damnées, puis à écouter des prêtres annoncer les miracles qu'ils ont accompli dans telle tribu africaine pour évangéliser des villages entiers…
Au lieu d'avoir une enfance innocente, la petite Jeannette brode des sentences bibliques de fin du monde et sculpte des passages obscures de l'Evangile. Et elle est très triste de n'être jamais reconnue pour son « implication », pendant que les maîtresses se demandent ce qui lui passe par la tête. Bref, c'était intéressant mais difficile de se sentir impliquée dans ce récit.
Elle rencontre ensuite une amie qu'elle aime beaucoup, jusqu'à ce que les adultes découvrent (imaginent ?) qu'elles sont ensemble et les condamnent sévèrement. Forcément, deux lesbiennes parmi les missionnaires chrétiens exemplaires, ça fait tâche. Alors même si elles sont séparées, elles vont finir par se revoir, aidées d'une amie âgée qui comprend l'amour qui les unit, avant que les deux ados ne s'en rendent compte elles-mêmes.
Il ne se passe pas grand-chose d'autre, difficile d'en dire plus. J'ai aimé la critique de l'hypocrisie de la religion et du comportement très coincé de la plupart des personnages, l'écriture était très fluide (heureusement)… Je retenterai peut-être l'expérience avec un autre roman de l'autrice !
