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Critique de Jipi


Jipi
30 décembre 2021
Le monde est tout ce qui a lieu et ce qui a lieu ne peut être que la subsistance d'un état de choses.

Les faits dans l'espace sont logiques et nourrissent le monde.

Une connexion entre objets uniquement basée sur la cohérence de leurs transactions dont chacune d'entre-elle possède son propre état de chose.

Rien n'est accidentel mais attaché à la manière d'être d'un ensemble dont les arcanes sont déjà prédéfinis dans sa nature.

En connaissant parfaitement l'objet avec lequel nous sommes en rapport, nous pouvons en définir la totalité des occurrences dans chacun de ses états de choses.

Les objets sont la substance du monde, ils contiennent le potentiel de toutes les situations en relation avec leur façon d'agir ne pouvant être qu'un énoncé précis correspondant à ce qu'ils sont.

Il s'avère donc inutile et déplacé de mentionner un état de chose n'étant pas en résonance avec la réalité de ce qu'il côtoie.

Un état de chose possible dans un espace que nous pouvons considérer comme vide sans pour autant le priver des éléments qu'il l'anime.

La substance est forme et contenu et ne peut subsister que dans la réalité de ses situations dont le langage doit impérativement s'adapter.

Parler de ce que l'on ignore ne peut se rapprocher que d'une extrapolation insipide, dénaturant le comportement d'une chose dont le véritable déterminisme ne peut qu'appartenir qu'à ce qu'elle montre dans la réalité et que nous devons absolument respecter dans nos descriptions.

De ce fait nos perceptions autres que celles que nous côtoyons dans la vie courante n'appartiennent qu'à notre vision des choses et ne représentent aucune valeur susceptible d'être en rapport avec tout ce qui défile sous nos yeux à chaque instant.

La réalité des évènements devient alors une sorte de chose en soi implacable et étouffante dont nous ne pouvons nous extraire.
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