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Critique de Medulla


Comment évoquer la disparition, la perte d'un enfant ?
Thomas Wolfe a grandi dans l'ombre du fantôme de son frère, le jeune Grover décédé d'une fièvre typhoïde dans sa douzième année.
En quatre partie, il revient sur des bribes de souvenirs pour réaliser un portrait complexe et polymorphe de ce jeune garçon, mystérieux pour l'auteur qui n'avait que 4 ans au moment du drame. Un souvenir dans une épicerie où Grover a été défendu par son père, les paroles d'une mère fracturée par la perte, les souvenirs d'une soeur hantée par la tragédie et la quête hagarde du narrateur dans le quartier. Ce récit polyphonique traite de la perte, du deuil impossible, de la famille.
Les dessins de Clara Citron très coloré, reprennent un style et un répertoire graphique enfantin. La ligne fébrile et cassée nous ramène à la fragilité de la vie.
Beau et tragique à la fois.
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