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Critique de MissAlfie


Après le complexe d'Eden Bellwether, Benjamin Wood revient avec un second roman au moins aussi fascinant que le premier et qui poursuit son exploration de la folie. Ici, le lecteur suit une jeune femme peinte qui est hébergée au refuge de Portmantle. Ce lieu, au coeur du roman, se dévoile au fil des pages, à la fois résidence d'artistes et maison de convalescence d'où l'on ne ressort qu'avec un projet achevé.

Si les artistes qui y logent explorent des univers très différents (romanciers, dramaturges, poètes, peintres, architectes, musiciens...), L'Ecliptique évoque surtout la peinture. Après la puissance de la musique et les touches des orgues et pianos d'Eden Bellwether, nous voilà entourés de toiles, d'enduits, de tubes de gouache, de parfums de vernis, d'essence de térébenthine... Benjamin Wood faisait preuve d'un grand talent pour raconter la musique dans le complexe d'Eden Bellwether, il témoigne ici du même talent pour créer de toute pièce des oeuvres picturales qui prennent vie devant nos yeux grâce à ses mots.

Si j'avoue avoir eu pendant de nombreux chapitres la sensation que L'Ecliptique serait moins puissant que le complexe d'Eden Bellwether, je peux vous assurer à l'issue de cette lecture qu'il n'en est rien. Voilà la confirmation qu'on tient un excellent auteur qui sait particulièrement bien faire état des affres de la folie, qui sait nous entraîner dans des extrêmes où seules les passions réelles peuvent nous faire plonger.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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