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Critique de Maanilee
Malheureusement, j'ai eu assez de mal à rentrer dans le roman. En effet, d'entrée de jeu j'ai trouvé qu'on tombait dans les travers de l'écriture au "Je". Si cela permet d'être plus proche du personnage principal, écrire à la 1ere personne du singulier s'avère plus délicat pour doser action / narration / pensées intimes. Ici dès les premiers chapitres j'ai ressenti une overdose de pensées internes. Marie, l'héroïne, explicite énormément le contexte, ce qui a rendu ce début long et peu plaisant pour moi. Beaucoup de "je me dis que" et autres filtres qui ont pas mal alourdis le texte. Elle n'arrête également pas de dire qu'elle doit avoir des hallucinations etc... mais on comprend très vite qu'il y aura bien une intrigue paranormale, du coup le début a semblé encore plus long puisqu'en tant que lecteur on ne croit pas à tout la blabla de Marie et qu'on attend justement que ça décante et passe au niveau supérieur.
Côté romance, j'ai trouvé que l'attirance qu'elle ressentait d'entrée de jeu était exagérée, du coup il m'a manqué une certaine montée en tension. Je suis adepte des slow burn, mais sans aller jusque là, cela aurait pu être amené un peu plus progressivement. D'autant plus qu'ensuite on tourne en rond tout le long du roman, un pas en avant, deux en arrière. Et si c'est le cas pour la relation entre les deux personnages, ça l'est aussi concernant le mystère de ce tome. le lecteur sait qu'il y a anguille sous roche, les personnages savent que rien n'est naturel et Marie évoque d'ailleurs pas mal de fois le surnaturel et a des idées assez précises de ce à quoi elle fait face, mais rien n'évolue vraiment. À 70 % du roman on lui dit enfin qu'elle va avoir des réponses, qu'il faut qu'elle soit patiente, mais le lecteur aussi et la lenteur se fait bien trop ressentir pour vraiment capter notre attention.
Vous l'aurez compris, je suis passée à côté de ce roman qui, pour moi, manque d'un travail de dosage car les idées sont plutôt sympas, mais le tout traîne trop en longueur et manque de progression dans la mise en tension que ce soit au niveau de la romance ou de l'intrigue. Je n'apprécie pas non plus trop le système de "rêves" qui utilisés à outrance font un peu facilité scénaristique pour moi. Les révélations de la fin ont manqué d'impact et d'émotion pour vraiment me faire oublier les longueurs des 80 premiers % du roman. Au final, ce tome semble être une simple introduction dont les enjeux ne m'ont pas parus très clair.
Côté romance, j'ai trouvé que l'attirance qu'elle ressentait d'entrée de jeu était exagérée, du coup il m'a manqué une certaine montée en tension. Je suis adepte des slow burn, mais sans aller jusque là, cela aurait pu être amené un peu plus progressivement. D'autant plus qu'ensuite on tourne en rond tout le long du roman, un pas en avant, deux en arrière. Et si c'est le cas pour la relation entre les deux personnages, ça l'est aussi concernant le mystère de ce tome. le lecteur sait qu'il y a anguille sous roche, les personnages savent que rien n'est naturel et Marie évoque d'ailleurs pas mal de fois le surnaturel et a des idées assez précises de ce à quoi elle fait face, mais rien n'évolue vraiment. À 70 % du roman on lui dit enfin qu'elle va avoir des réponses, qu'il faut qu'elle soit patiente, mais le lecteur aussi et la lenteur se fait bien trop ressentir pour vraiment capter notre attention.
Vous l'aurez compris, je suis passée à côté de ce roman qui, pour moi, manque d'un travail de dosage car les idées sont plutôt sympas, mais le tout traîne trop en longueur et manque de progression dans la mise en tension que ce soit au niveau de la romance ou de l'intrigue. Je n'apprécie pas non plus trop le système de "rêves" qui utilisés à outrance font un peu facilité scénaristique pour moi. Les révélations de la fin ont manqué d'impact et d'émotion pour vraiment me faire oublier les longueurs des 80 premiers % du roman. Au final, ce tome semble être une simple introduction dont les enjeux ne m'ont pas parus très clair.
