À ce qu’on dit, certaines personnes savent reconnaître ce que vous avez bu la veille à l’odeur de votre haleine au réveil, ainsi que l’année de la cuvée.
La France nous avait offensés. À tous les coins de rue de Pékin, on lisait des slogans appelant à « boycotter les produits français ! » : ne pas conduire de Peugeot, ne pas porter de vêtements Hermès, Dior, Louis Vuitton ou Chanel ; ne pas manger de produits français. Une jeune journaliste empêcha Chu Pingyang de mener une interview, aussi s’éloigna-t-il. Le masque avait coûté 19 yuans, il était bleu à l’extérieur et la doublure noire. Une fois placé sur les yeux, il garantissait que le monde était bien aussi sombre qu’on l’imaginait.